Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

  • Complotiste, l'archevêque?

    Tout arrive!

    Si l’on m’avait dit un jour – à l’exclusion de ce qui me semble des outrances religieuses, une réduction du monde à une lutte Dieu diable – qu’une profession de foi d’une haute autorité du Vatican, en l’occurrence l’archevêque de Turin, trouverait une place sur Blogres, j’aurais cru à un canular. Et pourtant…

    Voici donc une traduction de la traduction (en anglais) du message vidéo de Carlo Maria Viganò adressée aux Turinois lors de la manifestation pour «la journée sans peur» du 15 octobre 2021. L’archevêque serait-il un dangereux complotiste?

     

    "Vous vous êtes rassemblés en si grand nombre, sur cette piazza de Turin, alors que des centaines de milliers de personnes dans le monde entier manifestent leur opposition à l'instauration d'une tyrannie mondiale. Depuis des mois maintenant, malgré le silence assourdissant des médias, des millions de citoyens de toutes les nations ont crié leur "NON" ! Non à la folie pandémique, Non aux lockdowns, aux couvre-feux, à l'imposition de vaccins, aux passeports sanitaires, aux chantages du pouvoir totalitaire asservi à l'élite. Un pouvoir qui se révèle intrinsèquement mauvais, animé par une idéologie infernale et mû par des desseins criminels. Un pouvoir qui déclare aujourd'hui avoir rompu le contrat social et nous considère non pas comme des citoyens mais comme les esclaves d'une dictature qui est aujourd'hui sanitaire et qui sera demain écologique (...)

    Ces courtisans du pouvoir, que personne n'a élus et qui doivent leur nomination à l'élite mondialiste qui les utilise comme des exécutants cyniques de leurs ordres, ont depuis 2017 déclaré sans ambages la société qu'ils veulent réaliser. Dans les documents sur l'Agenda 2030 que l'on trouve sur le site du Forum économique mondial, on peut lire : "Je ne possède rien, je n'ai pas de vie privée, et la vie n'a jamais été aussi belle". La propriété privée, dans le plan des mondialistes promus par Klaus Schwaab Rothschild (& Co), devra être abolie et remplacée par un revenu universel qui permettra aux gens de louer une maison, de survivre et d'acheter ce que l'élite a décidé de leur vendre, peut-être même la lumière du soleil et l'air qu'ils respirent.

    Il ne s'agit pas d'un cauchemar dystopique: c'est exactement ce qu'ils se préparent à faire, et ce n'est pas une coïncidence si, ces semaines-ci, nous entendons parler de la révision des estimations du cadastre et des incitations à la restructuration des biens immobiliers. D'abord, ils nous font nous endetter avec le mirage de restaurer notre maison, puis les banques la saisissent et nous la louent. Il en va de même pour le travail : aujourd'hui, on nous dit que nous pouvons travailler si nous avons le "passeport vert", une aberration juridique qui utilise la psycho-pandémie pour nous contrôler, tracer tous nos mouvements et décider si, où et quand nous pouvons sortir et rentrer à la maison. L'Agenda 2030 comprend aussi la monnaie électronique, évidemment, avec l'obligation d'acheter et de vendre avec une carte liée au "pass vert" et au crédit social. Car l'urgence sanitaire et l'urgence écologique désormais imminente légitiment effectivement les détenteurs du pouvoir à créer un système d'évaluation de nos comportements, tel qu'il est déjà en vigueur en Chine et en Australie. Chacun d'entre nous aura un certain score, et si quelqu'un n'est pas vacciné, s'il mange trop de viande, s'il n'utilise pas de voitures électriques, il verra ses points réduits, et il ne pourra pas utiliser certains services, voyager en avion ou en TGV, ou il devra payer ses propres soins médicaux ou se résigner à manger des cafards et des vers de terre pour regagner les points qui lui permettront de vivre. Je le répète: il ne s'agit pas d'une hypothèse de quelque "théoricien du complot", mais de faits qui se produisent déjà, tandis que les médias du régime vantent l'utilité d'une puce sous-cutanée qui simplifie tout, en combinant le laissez-passer vert, la carte d'identité, la carte de crédit et le dossier fiscal.

    Mais si, aujourd'hui, il est possible de nous empêcher de travailler simplement parce que nous ne nous soumettons pas à une règle illégitime, discriminatoire et oppressive, qu'est-ce qui empêchera ces tyrans de décider qu'un jour nous ne pourrons plus aller au restaurant ou au travail si nous avons participé à une manifestation non autorisée, ou si nous avons écrit un post sur les médias sociaux en faveur des remèdes maison, contre la dictature, ou en faveur de ceux qui protestent contre la violation de leurs droits ? Qu'est-ce qui les empêchera d'appuyer sur un bouton et de nous empêcher d'utiliser notre argent, uniquement parce que nous ne sommes pas inscrits dans un certain parti politique ou parce que nous n'avons pas vénéré la Terre Mère, la nouvelle idole "verte" vénérée même par Bergoglio.

    Ils veulent nous priver de nos moyens de subsistance, nous forcer à être ce que nous ne voulons pas être, à vivre comme nous ne voulons pas vivre, et à croire en des choses que nous considérons comme une hérésie.

    "Vous devez être inclusifs", nous disent-ils ; mais ils se jettent sur nous, nous discriminant parce que nous voulons rester sains d'esprit, parce que nous considérons comme normal que la famille soit composée d'un homme et d'une femme, parce que nous voulons préserver l'innocence de nos enfants, parce que nous ne voulons pas tuer les enfants dans le ventre de leur mère ou les personnes âgées et malades dans leur lit d'hôpital (...)

    Le mensonge règne, et il n'y a pas de citoyenneté pour la vérité. Vous en avez fait l'expérience ces derniers mois, en voyant avec quelle effronterie le mainstream a livré sa propagande en faveur du récit de la pandémie, en censurant toute voix discordante ; et aujourd'hui, ceux qui ne sont pas d'accord avec le Système sont non seulement tournés en dérision et discrédités, mais sont même criminalisés, désignés comme des ennemis publics, et passés pour des fous à qui il faudrait imposer un traitement sanitaire obligatoire. Ce sont les moyens que tous les régimes totalitaires ont utilisés pour traiter les adversaires politiques et religieux. Tout se répète, sous nos yeux, mais de manière beaucoup plus subtile et gluante. À l'inverse, ceux qui s'inclinent devant la tyrannie et lui offrent leur fidélité sont publiquement loués, vus sur tous les programmes télévisés, et pointés comme une référence faisant autorité.

    Notre protestation contre le passeport vert ne doit pas s'arrêter à la considération de cet événement spécifique, aussi illégitime et discriminatoire soit-il, mais doit s'étendre à l'ensemble du tableau, en sachant identifier les objectifs de l'idéologie mondialiste, les complices et les alliés possibles. Si nous ne comprenons pas la menace qui pèse sur nous tous, en nous limitant à protester contre un seul détail - même s'il est flagrant - de l'ensemble du projet, nous ne serons pas en mesure d'opposer une résistance forte et courageuse. Une résistance qui devrait se fonder non pas sur la simple demande de liberté - aussi légitime et partageable soit-elle - mais plutôt sur la fière revendication du respect de notre identité, de notre culture, de notre civilisation qui a fait la grandeur de l'Italie et qui a animé toutes les expressions de la vie de nos pères, des plus humbles aux plus exaltés (...)

    Nous n'avons pas les milliards de George Soros et de Bill Gates; nous n'avons pas de fondations philanthropiques, et nous ne soudoyons pas les politiciens pour en faire des alliés ; nous n'avons pas de chaînes de télévision ou de médias sociaux avec lesquels partager nos idées ; nous ne sommes pas organisés comme les partisans de la Grande Réinitialisation, et nous n'avons pas émis d'hypothèses de pandémie ou de scénarios économiques. Mais (...) pour que ce jour où vous manifestez publiquement et courageusement votre opposition à la tyrannie imminente ne reste pas stérile et privé de lumière surnaturelle, je vous invite tous à vous joindre à moi pour réciter les paroles que le Seigneur nous a enseignées..."

    Carlo Maria Viganò, archevêque de Turin