Darius et l'ours polaire 1
Aujourd’hui, et jusqu’à jeudi, Blogres ouvre ses pages à Claude Duverney.
Claude Duverney est docteur en philosophie et spécialiste d’histoire et de philosophie des sciences. Des lectures d’ouvrages critiques révèlent à ce partisan initial de la thèse du réchauffement climatique : une escroquerie scientifique, une intoxication idéologique, la cécité ou la complicité des médias, un danger pour la démocratie, des options énergétiques aux graves conséquences économiques et humanitaires, une perte de crédit pour la science et l’écologie raisonnable.
Blogres précise que toutes les informations contenues dans les trois articles qui vont suivre sont à la portée de tout citoyen qui veut bien faire l'effort de lire et de vérifier par lui-même ce que les médias, parfois, nous invitent à croire comme paroles d’Evangiles. Tout citoyen peut et doit s’informer: les trois textes suivants veulent y inciter. Libre ensuite à chacun de se faire sa propre idée et ses propres conclusions. Blogres, dans ce cas, ne veut pas se faire partisan mais tribune de débat.
I. L’idéologie réchauffiste[1]
Le vrai débat n’est pas celui du changement climatique, mais celui de la liberté et des menaces qui pèsent sur elle. Les intentions des activistes du changement climatique donnent le frisson. Ils veulent nous changer, changer l’humanité entière, changer nos comportements, la structure et le fonctionnement de notre société, le système de valeurs que nous avons progressivement établi depuis des siècles. Ils veulent nous imposer une idéologie de l’environnement faisant fi de la science, profondément antilibérale, extrêmement autoritaire, et mettant en danger la liberté et la prospérité. [Vaclav Klaus, ancien président de la République tchèque, in : Pont, 193]
Lundi 11 décembre 2017, le 19:30 sur notre chaîne romande. Darius Rochebin commente les images d’un vieil ours polaire fouillant une poubelle – tournées par un reporter de Sea Legacy (ONG de défense des océans) qui veut sonner l’alarme du réchauffement climatique : « l’ours qui meurt de faim sur l’île de Baffin devient un symbole de la menace qui pèse sur les ours polaires en raison du recul de la banquise ». On s’émeut dans les chaumières, « la TSR crée l’événement » : mission de service public accomplie. On aurait toutefois apprécié que Darius nous renseigne davantage sur le plantigrade : « d’un mot, M. le reporter, qu’avez-vous ressenti en voyant cet ours à l’agonie ? »
Le Monde fait son travail de journalisme et s’informe avant d’informer. Il interroge Jeff W. Higdon, biologiste de la faune travaillant dans l’Arctique canadien depuis plus de dix ans : « Cet ours meurt de faim, mais à mon avis, ce n’est pas parce que la banquise a soudainement disparu et qu’il ne peut plus chasser le phoque. D’autant que la côte est de Baffin est libre de glace en été. Il est beaucoup plus probable qu’il soit affamé en raison de problèmes de santé, potentiellement un cancer des os ». Le journal d’ajouter : « Une prudence que partage Steven Amstrup, le scientifique en chef de Polar Bear International (PBI), une ONG engagée dans la conservation des ours polaires, établie aux Etats-Unis et au Canada »[2].
Un autre journaliste a poussé plus loin l’investigation : Etienne Dubuis, du Temps[3], qui signe Sale temps pour le GIEC. Histoire et déboires de l’organisme onusien voué à l’étude du réchauffement climatique. Créé en 1988 sous l’égide de l’ONU, le Groupe d’experts Intergouvernemental sur l’Evolution du Climat, ou GIEC (IPCC en anglais), est un Bureau de 31 diplomates désignés par les gouvernements des 194 pays membres de l’Organisation Météorologique Mondiale et du Programme des Nations Unies pour l’Environnement (il est doublé d’un comité exécutif de 19 administratifs, depuis 2011) : « la structure centrale qui gère le GIEC (IPCC), son Bureau, est composée en quasi-totalité de personnes qui ne sont en rien des experts du climat et n’y connaissent rien. » [Gerondeau, 43 ; je souligne] C’est pourquoi « le GIEC doit avoir recours à des centaines ou des milliers d’experts extérieurs, qui sont (…) choisis et mandatés par son Bureau » [Gerondeau, 44]. Il les engage en trois Groupes (GI, GII, GIII) : « Le Groupe de travail I se charge des éléments scientifiques de l’évolution du climat, le Groupe de travail II (…) des conséquences, de l’adaptation et de la vulnérabilité, et le Groupe de travail III (…) de l’atténuation du changement climatique. »[4].
La structure du GIEC cristallise un dogme. Que ferait le GII si le GI concluait à des effets positifs (relevés lors des Optimums de température au cours de l’histoire) ? Et si les effets se révélaient négatifs mais imputables à des éléments naturels (l’activité solaire est un candidat sérieux), sur quoi plancherait le GIII ? La création en bloc des trois Groupes du GIEC trahit un a priori : des effets négatifs dus au CO2 anthropique sont présupposés au départ. La thèse est entendue, le GIEC a pour vocation de l’étayer [Arezki, 54 ; Prud’homme, 81]. On pourrait y voir un postulat si la question demeurait ouverte ; mais il s’agit d’une vérité infaillible qui a verrouillé le débat [Markó, 16-17 ; Pont, 174]. 1re preuve : les expertises des modèles climatiques du GIEC concluent que ses programmes sont paramétrés pour imputer les variations climatiques au CO2 anthropique [Markó, chap. 9 ; Larminat, chap. 7-11 ; Pont, 58]. 2e preuve : on est passé en 14 ans, sans justification scientifique – donc par un « coup politique » –, de l’annonce d’un refroidissement dramatique (années 1970) au spectre du réchauffement de la planète (années 1980) [Pont, 30 ; Prud’homme, 61]. 3e preuve : l’adaptation des données utilisées, comme le reconnaît Eduardo Zorita, auteur contributeur du GIEC AR4 : « Les chercheurs en sciences du climat sont souvent tentés de modifier leurs données pour être en phase avec la vision politiquement correcte sur les changements climatiques. » [Markó, 319 ; je souligne]. Le GIEC obéit à une idéologie politique – ses traits recoupent ceux que Hannah Arendt reconnaît aux grandes idéologies [Prud’homme, 20-27]. Deux indicateurs internes :
1) L’article 11 des Principes gouvernant le GIEC stipule que l’Assemblée plénière, composée de représentants des États membres, a le dernier mot : « L’« approbation » d’un résumé à l’intention des décideurs signifie que ce dernier a été examiné ligne par ligne et approuvé par les pays membres du GIEC participants (…) »[5]. Des volumineux Rapports d’évaluation (Assessment Report : AR), établis tous les lustres par les Groupes de travail, l’Assemblée tire un Résumé à l’intention des décideurs. Elle a donc le dernier mot… mais le premier aussi ! John Christy, auteur contributeur du GIEC AR2, de dénoncer la dérive doctrinaire : « Le GIEC sélectionne les auteurs principaux parmi ceux nommés par les gouvernements. Au fil du temps, beaucoup de gouvernements n’ont nommé que des auteurs alignés sur leur politique » [Arezki, 58-59], même des militants du WWF, parfois sans master dans leur discipline [Prud’homme, 88-89]. L’Assemblée plénière décide donc à la virgule près du résumé des travaux… menés par des chercheurs que son propre Bureau a choisis et mandatés [Prud’homme, 254] !
2) Les documents approuvés revêtent la forme d’une démonstration tirant des conclusions politiques de prémisses scientifiques. A partir des facteurs climatiques (GI), ils déduisent les effets négatifs (GII) et les mesures à adopter (GIII) : ce qui doit être (fait) devient la conséquence rigoureuse de ce qui est (observé). Alors que de l’être au devoir-être, la continuité est nulle, l’hétérogénéité totale, la médiation du débat citoyen indispensable : « L’erreur est de l’avoir oublié ; l’imposture idéologique, de le nier, en présentant les rapports du GIEC comme des blocs homogènes de scientificité » [Godefridi, 110]. Le politique s’empare du scientifique, en récupérant sa caution, et il introduit une confusion des deux sphères : « Le GIEC est passé d’une institution scientifique à une institution politique qui prétend être scientifique. Le problème le plus important est le choix des auteurs et des membres du bureau, qui n’est pas basé sur la qualité académique, mais sur la couleur politique » (Richard Tol, auteur principal du GIEC AR4) [Markó, 311].
Témoins de cette politisation de la science, les mots d’ordre donnés par des figures de proue du GIEC. Ainsi Stephen H. Schneider : « nous avons besoin de soutiens importants, de captiver l’imagination du public. Cela implique bien sûr une vaste couverture médiatique. Nous devons donc proposer des scénarios effrayants, faire des déclarations simples et dramatiques, et omettre le moindre doute que nous pourrions avoir. » [Arezki, 182 ; je souligne] De là les scénarios catastrophes des Résumés à l’intention des décideurs des Rapports de synthèse AR4 (2007) et AR5 (2014). Des projections apocalyptiques qui ont provoqué l’ire du père des Verts allemands, F. Vahrenholt, lequel a réagi avec l’ouvrage : Die kalte Sonne : Warum die Klimakatastrophe nicht stattfindet. La tournure politique du climatisme a été ouvertement revendiquée par Ottmar Edenhofer, président du GIII, dans une déclaration sur « NZZ Online », avant le sommet de Cancún de 2010 : « Le Sommet qui va s’ouvrir à Cancún n’est pas une conférence sur le climat, mais l’une des plus grandes conférences économiques depuis la deuxième guerre mondiale. Il faut dire clairement que nous redistribuons en fait la richesse du monde par la voie de la politique climatique. Il faut se séparer de l’illusion que la politique internationale du climat est une politique environnementale. Elle n’a désormais pratiquement plus rien à voir avec la politique de l’environnement… » [Gérondeau, 69 ; je souligne]. James Hansen, ténor du GIEC, prône une gouvernance mondiale autoritaire face à l’incapacité des démocraties à régler le problème du CO2, en traitant les climato-sceptiques d’opposants politiques [Arezki, 237-39]. Sauver le monde justifie et exige tous les moyens : c’est la logique de l’Inquisition [Prud’homme, 220].
Pour Freeman Dyson, l’un des plus grands physiciens de la fin du XXe siècle, la thèse du réchauffement climatique est devenue une puissante religion : « L’environnementalisme a remplacé le socialisme comme principale religion séculière » [Postel-Vinay, 222]. Rajendra Pachauri, président du GIEC, ne déclarait-il pas, lors de sa démission en 2015 : « Pour moi, la protection de la planète, la survie de toutes les espèces, et la durabilité de nos écosystèmes étaient plus qu’une mission. C’est ma religion et mon dharma » [Gerondeau, 67 ; Prud’homme, 92 ; je souligne] ? Une religion avec son comité de salut public, où l’on trouve Al Gore qui, en 2008, commandait lors d’une conférence : « Vous avez le devoir de réduire au silence ceux qui s’opposent aux avis du GIEC » [Markó, 53 ; je souligne] ; mais aussi Jean-Pascal van Ypersele, vice-président du GIEC, traitant ceux qui critiquent l’organisme de « négationnistes qui mènent un combat d’arrière-garde » ou de « personnes sans aucune éthique et qui ont décidé d’alimenter le doute » [Godefridi, 78 et Markó, 26 note ; je souligne] ; James Hansen encore, qui osait ce parallèle ignoble avec l’Holocauste : « Ces trains transportant du charbon seront des trains de la mort – pas moins horribles que s’il s’agissait de wagons de marchandises se dirigeant vers les fours crématoires, chargés d’un nombre incalculable d’espèces irremplaçables » [Arezki, 176]. Les traces de machinations d’éminences rouges du GIEC ont été divulguées en 2009 : le Climategate désigne 1073 courriels et des milliers de fichiers de codes de programmation recouvrant les activités de la Climate Research Unit (CRU) de l’université d’East Anglia, entre 1996 et 2009. Mention spéciale pour ce courriel que Phil Jones, directeur du CRU, adresse le 16 novembre 1999 à Michael Mann, parlant d’un « trick » [astuce] propre à « cacher le déclin », en l’espèce la baisse de croissance des arbres qui n’était plus corrélée à la montée des températures des années 1960-80 [Arezki, 172-74, 202-211 ; Postel-Vinay, 128, 140 sq ; je souligne]. « Le ‘Climategate’ a mis en évidence la pression exercée par des membres du GIEC sur les éditeurs, mais aussi la rétention de données. Cela mène à de graves problèmes de fiabilité scientifique », juge Kellow Aynsley, professeur à l’Université de Tasmanie [Markó, 272].
« Pourquoi une organisation aussi manifestement viciée dans sa nature que le GIEC est-elle aussi ‘durable’ ? » [Markó, 41] « La propagande réchauffiste a (…) l’avantage d’être relayée, et souvent même amplifiée, par l’appareil d’État de nombreux pays, comme la France, et par les milliers de courroies de transmission que constituent les ONGs, les médias, et maintenant les églises, dans tous ces pays », répond Rémy Prud’homme [221].
Notes :
[1] « Réchauffisme » est « un mot-valise, qui contracte réchauffement et alarmisme » [Prud’homme, 12].
[3] C’est le seul quotidien romand qui s’est attaqué au GIEC par la voix d’Olivier Dessibourg et d’Etienne Dubuis, en 2010.
[4] http://www.ipcc.ch/home_languages_main_french.shtml Á propos du GIEC, « Comment le GIEC est-il organisé ».
[5] http://www.ipcc.ch/home_languages_main_french.shtml, Á propos du GIEC, « Comment le GIEC approuve-t-il les rapports ? ».
Commentaires
N'étant pas, pour le moment du moins, un sceptique du réchauffement climatique (bien que volontiers sceptique en presque tout), j'attends la suite avec intérêt et impatience. Merci de votre contribution.
Article totalement idéologique. Aucune référence scientifique sérieuse, si ce n'est un physicien théoricien et un biochimiste n'y connaissant pas grand chose que le simple pékin. Grande dénonciation de l'activité politique du GIEC, mais si leurs résultats sont fondés c'est bien leur devoir d'alarmer le monde. On ne reproche pas à des vulcanologues de prévenir de l'éruption d'un volcan!
"On ne reproche pas à des vulcanologues de prévenir de l'éruption d'un volcan!"
Certes non. Mais la question n'est pas là : elle se situe dans la négation même de l'esprit scientifique. Le GIEC est devenu une secte avec des dogmes et des croyances, qui se prétend au-dessus même de ce qui est scientifique quand cela ne correspond pas à ses vues. Il y a plusieurs façons de démontrer cela, la première étant que le réchauffement - ou changement - climatique n'est présenté que sous son jour négatif. A priori, sans trop réfléchir, on voit facilement quelques effets positifs : s'il fait plus chaud, on chauffera moins et donc on polluera moins. Et donc, à moyen terme, on aura le principe d'équilibrage de Le Châtelier, car tel est le sort de tous les déséquilibres.
Un autre exemple : s'il fait plus chaud, on aura plus d'évaporation, les océans représentant 70% de la surface terrestre. Et donc cela devrait agrandir les cellules de convection connues sous le nom de Front inter-tropical, FIT, et en conséquence reverdir le Sahara, qui était vert il n'y a pas si longtemps géologiquement parlant. Ce qui est plutôt une bonne nouvelle.
On voit donc que ce qui compte pour les tenants du réchauffisme, c'est la diffusion de mauvaises nouvelles. Une nouvelle forme de lutte anti-capitaliste. Et rien d'autre.
"mettant en danger la liberté et la prospérité."
La liberté et la prospérité pour qui?
Parler de liberté et de prospérité dans le monde d'aujourd'hui est de la foutaise. L'immense majorité de la population mondiale n'est ni libre, ni prospère. Même aux Etats-Unis il n'y a ni liberté, ni prospérité pour ceux qui sont au chômage, les working-poors, ceux qui sont sans couverture médicale, dans les ghettos, dans les prisons, ni pour ceux qui sont tués par la police (plus de 1000 en 2017)...
http://www.killedbypolice.net/kbp2017
"si le GI concluait à des effets positifs (relevés lors des Optimums de température au cours de l’histoire) ?"
Est-il si difficile de comprendre que les "effets" ne sont pas les mêmes avec une population mondiale de 150 millions et une autre de bientôt 8 milliards d'êtres humains? Et la biodiversité en chute libre?
« Réchauffisme » est « un mot-valise, qui contracte réchauffement et alarmisme »
"Réchauffisme" est le mot utilisé par les négationnistes du réchauffement climatique pour stigmatiser ceux qui observent ce réchauffement. Ce mot ne contacte rien du tout: il signifie uniquement "idéologie du réchauffement". Une contraction des deux mots serait "réchauffarmisme" à tout le moins.
La diatribe présentée par Duverney n'est rien d'autre qu'une compilation partisane de déclarations hors-contextes faite par des négationnistes comme Marko. Pouah, à vomir.
Il n'y a rien à débattre d'un point de vue scientifique dans ce qui est présenté ici.
Daniel@ Je me répète pour vous : le réchauffement s'il est d'origine anthropique n'est qu'un effet de plus de la croissance démesurée de l'espèce humaine. Quel que soit le système économique dans lequel nous vivrons ou plutôt nos descendants vivront, cette croissance folle devra être contrôlée.
Et c'est foncièrement contraire avec tout ce que veulent les musulmans : croître et multiplier pour éliminer tout ce qui n'est pas eux...
"Daniel@ Je me répète pour vous : le réchauffement s'il est d'origine anthropique n'est qu'un effet de plus de la croissance démesurée de l'espèce humaine."
Nous sommes bien évidemment d'accord.
J'ai lu le billet suivant: une collection impressionnantes de mensonges, de propos non étayés. Citations de Pont et d'Allègre qui sont encore moins climatologues que moi.
Deux cas de mensonges flagrants:
1) "La banquise arctique (...). Après un recul maximal en 2007, elle a retrouvé son niveau moyen de 1980-2010 [Arezki, 121]"
http://nsidc.org/arcticseaicenews/files/2018/01/Figure2-1.png
2) "Á l’Optimum médiéval, des cols alpins aujourd’hui couverts de glace servaient de voies de passage."
Ah oui? QuelS colS?
Et l'auteur ferait bien de lire ses sources au lieu de les gober: Crockford parle du "changement climatique" qui est donc bien réel lui.
"... qui sont encore moins climatologues que moi"
Voilà bien le problème! Qui, ici, sait vraiment de quoi il parle? C'est religion contre religion. Et ceux qui dénoncent le manque d'arguments de ces articles n'en proposent aucun en retour.
Seule différence, mais de taille: les intégristes me semblent tous du même côté, ce qui me rend plutôt sympathiques les climato-sceptiques.
" les intégristes me semblent tous du même côté"
Et ceux qui insultent de l'autre côté.
Et voici qui met un terme à la discussion en attendant les données de l'année qui vient de commencer...
http://www.lefigaro.fr/sciences/2018/01/18/01008-20180118ARTFIG00341-2017-deuxieme-annee-la-plus-chaude-de-l-histoire.php
"Daniel@ Je me répète pour vous : le réchauffement s'il est d'origine anthropique n'est qu'un effet de plus de la croissance démesurée de l'espèce humaine."
Nous sommes bien évidemment d'accord.
J'ai lu le billet suivant: une collection impressionnantes de mensonges, de propos non étayés. Citations de Pont et d'Allègre qui sont encore moins climatologues que moi.
Deux cas de mensonges flagrants:
1) "La banquise arctique (...). Après un recul maximal en 2007, elle a retrouvé son niveau moyen de 1980-2010 [Arezki, 121]"
http://nsidc.org/arcticseaicenews/files/2018/01/Figure2-1.png
2) "Á l’Optimum médiéval, des cols alpins aujourd’hui couverts de glace servaient de voies de passage."
Ah oui? QuelS colS?
Et l'auteur ferait bien de lire ses sources au lieu de les gober: Crockford parle du "changement climatique" qui est donc bien réel lui.
Non! Les intégristes et ceux qui insultent sont les mêmes: ce sont ceux qui veulent à tout prix "mettre un terme à la discussion..."
Messieurs
enfin une analyse conséquente et crédible.
Pour les petits polémiste précédents, je les invitent a se connecter à l'adresse suivante:
http://www.inexplique-endebat.com/article-le-secret-des-nuages-les-effets-sur-le-climat-100044334.html
vous comprendrez peut être l'origine de la formation des nuages et de l'importance de celle-ci
d'autre part ne pas connaitre les différents travaux qu'ils soient géologiques, paléontologiques, astrophysique et chimique est un vrai problème pour espérer comprendre les phénomènes climatiques.