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Lettre ouverte cybernétique au Rédacteur en chef de la Tribune de Genève

par Pascal Rebetez

 

Cher Pierre Rütschi,

Pourquoi n’y a-t-il plus ni recension ni critique de livres dans la TdG ( ou quasi plus, ne jouons pas sur les exceptions) ? Vous me répondrez qu’il n’y en a plus besoin puisque le blog de la TdG s’en charge, entre autres dans Blogres, chroniques régulières de la vie littéraire que quelques « plumitifs » alimentent régulièrement, sans barguigner sur la gratuité de leur geste. Ils sont payés en retour, dira-t-on, par un supplément de visibilité que la vanité des auteurs eux-mêmes considère comme émolument suffisant : la gloire n’a pas de prix, certes. Mais un doute toutefois me taraude : celui de servir, otages involontaires, de caution à une politique délibérée d’évidage culturel dans la version « papier » de la TdG.

J’aimerais, bien sûr, être rassuré par vous sur ce point précis, afin de continuer avec plaisir de participer au succès de votre espace démocratique.

J’aimerais surtout, en tant qu’auteur et en tant que lecteur – je ne parle même pas de l’éditeur !-, que votre organe redonne aux livres une petite chance d’exister grâce aux comptes-rendus, voire aux critiques de vos journalistes qui, par ailleurs, font un admirable travail dans les domaines du cinéma, du théâtre, de la danse et de l’art contemporain.

Recevez, cher Pierre Rütschi, mes plus soucieux messages.

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