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Une plume envolée

 

par Pascal Rebetez

 

Tristesse après avoir appris le décès le 18 janvier d’Anne-Lise Thurler à l’âge de 47 ans. J’avais lu cet été son dernier roman « La fille au balcon » paru chez Zoé et l’avais trouvé passionnant, fort, inspiré, puisant dans la relation familiale une source narrative d’une grande justesse. Et puis, elle, Anne-Lise, je l’avais croisée au Salon du livre. Nous avions discuté avec élan de diverses choses. Pas de littérature, non, mais de l’éducation, des enfants - elle en a eu deux - du cheval qu’elle pratiquait et puis… de sa maladie qu’elle m’avait avouée sans fausse pudeur, disant les yeux dans les yeux, qu’il y avait peu de chances qu’elle s’en remette, que la Faucheuse avait trop d’avance…

Et la Faucheuse a gagné une fois de plus. Elles sont trop nombreuses ces femmes  de quarante ans qui succombent au cancer. J’enrage, impuissant comme toujours face à l’inéluctable. Une femme jeune, une mère décède. Qui était aussi un auteur. Est-ce que vraiment les livres survivent ? Cela en vaut-il la peine d'ailleurs? J’espère qu’on la lira encore longtemps.

Commentaires

  • cela en vaut la peine, n'enragez plus !

    étoile filante , elle a laissé sa trace et ses amis l'ont vue !

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