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Aristote contre le populisme

 

Proposée par Olivier Chiacchiari

 

 

     Il n'y a pas de réponses simples

     aux problèmes compliqués.

 

    Aristote

 

 

 



Aphorisme que je dédie tout particulièremenr aux sympathisants de l'UDC, dans une époque où de plus en plus de monde exige des solutions simples et rapides aux problèmes de nos sociétés. Une autoroute pour les populistes!

Commentaires

  • Peut-être eussiez vous dû méditer cet aphorisme avant de le publier avec votre commentaire.

    Sérieusement, une seule phrase peut-elle selon vous constituer matière à réflexion pour s'interroger sur la vie politique de la Suisse d'aujourd'hui et en tirer quelque enseignement que ce soit ? En tout cas pas cette phrase-là, me semble-t-il...

  • C'est précisément parce qu'elle encourage la réflexion d'envergure plutôt que la formule choc que j'ai souhaité la partager collectivement. Quant aux enseignements qui pourraient en découler, ils appartiennent à chacun.

  • Monsieur Pardo,

    Il est "piquant" de constater qu'un séide de Blocher s'en prenne à l'insuffisance d'une phrase (ou aphorisme) pour réfléchir, lorsque le parti de ce "phare" ou "pharaon" n'utilise même pas une phrase, mais un dessin simpliste pour faire passer ses "idées" (sic) !

    Ne trouvez-vous pas que c'est l'Hôpital qui se moque de la Charité ?

    Toujours cette "paille et cette poutre" et ces "deux poids deux mesures" !
    Cela devient lassant! Trouvez d'autres "combines". Je sais, en politique, pauvre de nous, il n'y a plus que les "combines" et les "combinards" qui font recette !

  • navré de vous interrompre dans vos jeux d'aphorismes, mais pour des choses plus concrets...que propose l'UDC contre l invasion des frontaliers à Genève alors que le canton compte 30'000 chômeurs?

  • "Il n'y a pas de réponses simples aux problèmes compliqués"
    Parce que vous pensez que les simplificateurs ne se trouvent que du côté de l'UDC ? Il y a assez d'exemples dans les blogs environnants pour vous convaincre du contraire...

  • Il serait d'ailleurs intéressant de connaître les références de cette citation.

  • J'avoue ne pas toujours noter les références des aphorismes que je consigne en nombre depuis plus de 20 ans. Pour vous répondre précisément, il me faudrait reparcourir l'oeuvre immense d'Aristote, ce qui ne serait certes pas inintéressant, mais qui exigerait une disponibilité que je n'ai pas, hélas… Cependant, le propre de l'aphorisme n'est-il pas d'exister en dehors de tout contexte ? Une phrase libre, en somme. C'est ce qui fait sa grandeur à mes yeux.

  • Le propre de l'aphorisme, lorsqu'il est cité à titre édifiant et comme émanant d'un auteur, n'est pas d'exister hors de tout contexte, puisqu'il est précisément donné comme ayant une référence, à savoir son rédacteur supposé, pourvu d'une certaine autorité.

    Si vous ne pouvez en donner la référence (je doute qu''Aristote en soit l'auteur), n'importe qui, vous, moi, votre voisin de palier pourrait en être l'auteur. Ce qui en diminue singulièrement la pertinence.

  • «L'exhaustivité est un mauvais idéal, nous nous en sommes tenus là – il faut bien s'arrêter quelque part.»
    Aristote.
    A moins que ce ne soit mon voisin de palier.

  • Là, je reconnais mieux Aristote (septième livre de la Physique, peut-être), qui est, je le rappelle, un philosophe, dont la pensée mérite quelque méticulosité, et non d'être caricaturée en aphorismes, qui n'ont jamais été son propos. Vous avez à faire un philosophe antique, et non à Oscar Wilde ou à un Schopenhauer, qui inventa l'aphorisme philosophique plus de deux millénaires après la mort d'Aristote.

    Le passage que vous citez, sur le fait qu'il faudrait bien s'arrêter quelque part, ne signifie pas qu'il faudrait s'arrêter n'importe où, arbitrairement. Il s'agit d'un arrêt qui n'est autorisé, selon Aritoste, que lorsqu'on a atteint le concept ultime. Pour que votre propos ne soit pas purement dandyste, vous devriez donc déjà expliquer ce qu'est un concept, et en quoi, selon la logique aristotélicienne, on peut s'y arrêter à condition qu'il soit ultime.

    Tout autre propos est très léger, et sans aucun doute tout sauf exhaustif, en effet. Mais vous ne pouvez sérieusement présenter Aristote comme un Coluche des temps antiques, dont une phrase isolée (et par ailleurs imparfaitement traduite) pourrait permettre d'effleurer même la pensée.

    Le "il faut bien s'arrêter", dans un traité de "Physique", ne l'oublions pas, traduit la limite sur laquelle butte l'aristotélisme. À moins bien sûr, mais l'imprécision de votre propos ne permet pas de le distinguer, que vous ne vous référassiez à son discours sur les causes premières dans sa "Métaphysique" (livre I). Ce que vous traduirez approximativement par "exhaustivité" serait alors ce qu'Aristote, parmi les quatre causes premières (qui n'engendrent pas une infinité de causes, ni une infinité de sortes de causes) appelle le besoin de "point d'arrêt" (livre II, chap II), c'est à dire ce qu'il appelle "Dieu".

    Si je comprends bien votre citation, vous reprenez donc le déïsme d'Aristote, en confirmant derrière lui que la pensée doit nécessairement s'arrêter à Dieu, cause première par excellence. C'est un raisonnement qui se soutient, mais alors pourquoi le mettre à une sauce qui fait que vous ne l'exprimez point, et fassiez semblant de sortir la phrase comme d'un chapeau, en mimant la crasse ignorance du fondateur, rappelons-le, de la logique, alors que vous en avez évidemment une connaissance approfondie ?

  • C'est vrai, quoi, Olivier: la prochaine fois, étalez un peu mieux votre culture, et mettez-nous un copié-collé des oeuvres complètes d'Aristote...

  • Ce n'est pas nécessaire. Il lui suffirait d'être plus clair : ne nous cassons pas la tête sur des causes secondaires, Dieu étant la cause de tout.

  • Puisq^'on fait dans l'aphorisme, et qu'il est question de Dieu, en voilà un de Woody Allen (philosophe New Yorkais à lunettes): "Si Dieu existe, j'espère qu'il a une bonne excuse".

  • Cher Monsieur Pardo,
    Il est impossible que nous nous comprenions, vous et moi, pour la simple raison que tout un monde nous sépare: vous, vous véhiculez de la propagande, et moi, j'invite à la réflexion. Nos rhétoriques respectives n'y changeront rien, fussent-elles formulées au subjonctif imparfait. Inutile donc de perdre notre temps.
    Pour ma part, je mets un point final à cet échange.
    Bien cordialement

  • En effet, mettons un terme à cet échange, ce que vous aviez d'ailleurs déjà fait en me renvoyant à Dieu. Bel exemple de réflexion...

  • Relevons le niveau… Populaire et populisme sont les deux mamelles de la gauche qui après avoir épuisé les voyeurs n’a plus qu’un argument : montrer son cul ! Demain elle enlève le bas et elle rase gratis… c’est ce type de promesses qui rendent les fous joyeux. Mais tout les autres qui subissent cette crasse et cette pauvreté faute d’idéaux et d’objectifs comment vont-ils réagir ? N’est –il pas malsain voir explosif de condamner un cheval de course à faire l’âne au bout d’une longe à attendre une improbable carotte de cette gauche pourrie jusqu’au pognon ?

    Il n'y a pas de réponses simples aux problèmes compliqués. Oui, mais il y a des problèmes simples que certains s'obstinent à compliquer pour mieux tromper les simples et tarder à les résoudre. Saint Fric est en embuscade.

  • "Relevons le niveau… Populaire et populisme sont les deux mamelles de la gauche qui après avoir épuisé les voyeurs n’a plus qu’un argument : montrer son cul ! "
    Pour relever le niveau, il faudrait savoir écrire autre chose que du charabia incompréhensible et vulgaire.

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