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Science, croyance et bon sens

par Pierre Béguin

"La science est la croyance en l'ignorance des experts"  (Richard Feymann, Nobel de physique)

 

Dans Histoire des Oracles (1686), le philosophe Fontenelle, précurseur des Lumières, s’attache à montrer que la crédulité et la paresse nous font accepter naturellement des événements extraordinaires sans la moindre velléité de vérification. L’un des passages les plus célèbres s’intitule La Dent d’or. Que raconte-t-il?

L’anecdote se situe en Silésie en 1593. Le bruit court (au début est la rumeur) qu’un enfant de sept ans, qui vient de perdre ses dents, a vu tout à coup pousser à la place une dent en or. Intriguée, une cohorte de savants, dignes émules de Diafoirus – Fontenelle insiste sur les titres et les noms, tous à consonances latines, – se penche «scientifiquement» sur le cas et multiplie les hypothèses pour tenter de comprendre ce phénomène: «Horstius, professeur en médecine dans l’université de Helmstadt, écrivit l’histoire de cette dent (…) En cette même année, Rullandus en écrit encore l’histoire. Deux ans après, Ingolsteterus, autre savant, écrit contre le sentiment que Rullandus avait de la dent d’or, et Rullandus fait aussitôt une belle et docte réplique. Un autre grand homme, nommé Libavius, ramasse tout ce qui avait été dit de la dent et y ajoute son sentiment particulier.»

Toutes ces réactions dans un laps de temps réduit suggèrent une grande activité intellectuelle, aussitôt ridiculisée lorsque Fontenelle précise avec une ironie mordante qu’«il ne manquait autre chose à tant de beaux ouvrages, sinon qu’il fût vrai que la dent était d’or

Car entre-temps, un simple technicien – «un orfèvre» – avait pris soin d’examiner l’enfant – ce que n’avaient bien entendu pas fait les doctes savants, engoncés dans leur vanité, leurs théories et leurs controverses – et découvert que l’objet des débats était en réalité une feuille en or appliquée avec adresse sur une dent normale. Et Fontenelle d’ironiser sur cette précipitation grotesque des scientifiques: «Mais on commença par faire des livres et puis on consulta l’orfèvre.»

La leçon est limpide et préfigure la méthode des Lumières: en toute chose, il faut commencer par vérifier les faits dont nous parlons avant de leur chercher des explications, voire des solutions. Fontenelle donne alors une définition originale de l’ignorance: être ignorant, ce n’est pas ignorer la cause de ce qui est, c’est trouver la cause de ce qui n’est pas («Je ne suis pas si convaincu de notre ignorance par les choses qui sont, et dont la raison nous est inconnue, que par celles qui ne sont point, et dont nous trouvons la raison. Cela veut dire que, non seulement nous n’avons pas les principes qui mènent au vrai, mais que nous en avons d’autres qui s’accommodent très bien avec le faux»). En clair, notre capacité à rendre compte de problématiques inexistantes est encore plus révélatrice de notre ignorance que notre difficulté à expliquer les faits réels.

Si l’on appliquait vraiment cette leçon à notre époque engoncée dans ses certitudes, nous aurions une vision édifiante de notre ignorance. Les doxas pullulent, s’imposent avec autorité sans la plus petite vérification ou preuve, et ne supportent plus la moindre remise en question. Ne parlons pas du Covid, ce serait trop facile. Mais au moment où, alimenté encore par le dernier rapport alarmiste du GIEC, et relayé par la presse et l’instruction publique, le changement climatique provoque des effets désastreux, plus particulièrement sur la santé mentale de la jeunesse qui perd toute foi dans l’avenir, au moment où l’on parle d’éco-anxiété comme d’une nouvelle maladie qui génère un sentiment d’impuissance conduisant au repli sur soi (ou sur son portable), qui, parmi toute cette population paniquée, ou parmi les politiciens qui prennent des décisions aussi absurdes que dommageables, détient le plus petit embryon de preuve que le CO2 est réellement l’ennemi public No 1 et que ce réchauffement est vraiment de nature anthropique? Qui sait si les températures atteindront les sommets vertigineux qu’on nous promet sous peu (alors que leur augmentation est estimée à 1 degré depuis 1870)? Qui connaît la formule permettant de prédire le climat de notre planète dans cinquante ans? Qui a pris la peine, (comme je l’ai fait dans un précédent billet) de calculer l’ineptie des milliers de milliards publics investis pour combattre ce réchauffement anthropique dont personne ne sait s’il est vraiment fondé, à fin d’éradiquer ce terrifiant CO2 dont on n’est pas certain qu’il soit notre principal ennemi? Qui, parmi tous ces gens anxieux, et convaincus qu’ils le sont à raison, sait même ce qu’est ce GIEC qui alimente leur anxiété? Qui connaît son histoire, sa genèse, comment et par qui il s’est constitué? (Je vous incite à le faire, c’est édifiant… si c’est vrai; en lisant par exemple La Religion écologiste de Christian Gerondeau, mais il est d’autres sources pour de nécessaires recoupements).

En réalité, personne ne sait rien sur rien: nous sommes la proie de croyances prenant l’apparence de vérités scientifiques qui, comme toute croyance, ne tolèrent aucune contradiction. C’est même à cela qu’on reconnaît les croyances, et à la capacité d’inclure le débat (l’épistémologie) qu’on reconnaît la science.

Mais laissons la conclusion à Fontenelle.

Notre philosophe n’est pas dupe, il sait que la méthode qui consiste à vérifier d’abord le bien fondé de chaque fait se heurte à un obstacle de taille: elle demande du temps, énormément de temps, beaucoup trop de temps en regard de celui dont nous disposons. Sa lenteur est non seulement inadaptée à la précipitation naturelle de l’homme, pour ne pas dire à sa paresse ou à son confort intellectuel («il est vrai que cette méthode est bien lente pour la plupart des gens qui courent naturellement à la cause, et passent par-dessus la vérité du fait»), mais surtout au tourbillon de sollicitations qu’impose à chacun de nous la vie moderne. A l’image des événements historiques que nous évoquons dans nos conversations, il en va du flot d’informations quotidiennes qui nous inonde comme des multiples événements de la sphère privée que nous commentons: faute d’avoir pu en être les témoins directs, nous devons nous appuyer sur des informations non vérifiées ou nous rapporter à des témoignages de seconde main. Il suffit d’écouter n’importe quel échange, sur n’importe quel sujet, pour constater qu’y sont commentés des faits dont les interlocuteurs seraient bien incapables de garantir l’authenticité, et pour lesquels ils sont contraints de se fier à d’autres personnes, ou de faire confiance à d’autres sources. Ainsi en va-t-il, à l’exception – et encore! – des rares domaines où nous nous sommes spécialisés, de l’ensemble de nos connaissances auxquelles, pour ne pas les discréditer en les qualifiant de croyances, nous attribuons généreusement le label «scientifique». Les médias, comme les politiques, sont tout particulièrement exposés à cette tendance, ce qui constitue un danger certain pour nos sociétés démocratiques, ou ce qu’il en reste («nous vivons en démocratie» est aussi une de ces doxas qu’il est malvenu d’interroger).

La position de Fontenelle, concevable à la fin du XVIIe siècle et inattaquable sur le papier, relève au XXIe siècle du vœu pieux. Et c’est peut-être là le nœud du problème, à notre époque: cette insurmontable dichotomie entre l’abondance d’informations et l’absence de temps permettant de les traiter, terrain idéal pour la prolifération des croyances, des délires, de la propagande, de la manipulation, terrains où s’épanouissent à loisir les Greta ou les Diafoirus de Fontenelle.

Entre croyance et science, il devrait nous rester le bon sens. Hélas! C’est bel et bien à une crise du bon sens que nous assistons actuellement à tous les niveaux, et avant tout dans la sphère politique. Une crise qui résulte logiquement d’un matraquage incessant ciblant nos peurs et nos culpabilités. Rien que d’y penser, je deviens politico-anxieux, une maladie qui devrait bientôt figurer dans le catalogue nosologique à côté de l’éco-anxiété.

Pour me soigner, j’ai décidé de refuser systématiquement tout argument, idéologie ou théorie visant mes peurs ou ma culpabilité. Pour l’instant du moins, je n’ai rien trouvé de mieux. Mais ça semble fonctionner...

 

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Commentaires

  • Une chose est sûre : je vis entouré des Hautes Alpes Calcaires, donc formées de CO2 et de Ca2+. Le GIEC nous dit que les océans s'acidifient ? C'est une bonne nouvelle : ils absorbent le CO2 en excès dans l'équilibre d'avant. CO2 devient dans l'eau HCO3-, acide faible...
    Le monde dit scientifique n'a qu'une connaissance encore très faible du 70% de la planète, les océans. Quant à la détermination de leur niveau, la marge d'erreur est de +/- 2mètres. Oui, deux mètres... donc quatre en tout. Alors, l'augmentation du niveau des mers, pour le moment...
    Les modèles du GIEC ne tiennent pas compte du comportement des océans, pourtant la clé du problème, parce qu'ils en sont loin d'être capables.

  • "Le GIEC nous dit que les océans s'acidifient ? C'est une bonne nouvelle "

    Pas pour les organismes qui construisent des structures à base de carbonate de calcium: coraux, mollusques, échinodermes. Plus les océans se réchauffent, moins il peuvent absorber le CO2 atmosphérique. Nous en sommes à 415 ppm de CO2 atmosphérique, et ce taux serait bien supérieur sans l'absorption océanique.

    L'influence du CO2 sur les températures est prouvée, notamment par la paléoclimatologie. Un doublement du taux correspond à une augmentation de la température moyenne de 4°C.

    Certaines personnes peuvent s'en foutre, ils ne seront plus là quand ce taux atteindra 560 ppm. Personnellement je souhaite que ce taux soit atteint le plus tôt possible.

    Et j'adore quand des béotiens s'expriment sur la climat.

  • @Daniel: réponse à un béotien qui s'ignore:

    1. « Plus les océans se réchauffent, moins il[s] peuvent absorber le CO2 atmosphérique », écrivez-vous.
    Réponse : Tous les océans de la planète ne se situent pas dans la zone intertropicale. Les océans chauds (entre les Tropiques) dégagent du CO2, mais les océans froids plus septentrionaux absorbent du CO2, « à l’instar de la bière versée dans un verre, qui dégage une mousse de CO2 au-dessus du liquide en se réchauffant et absorbe cette mousse dans le liquide si on refroidit le verre. » (cf. Mathieu et Veyres, « Enquête sur l’urgence climatique », IREF, 2021)

    2. « Nous en sommes à 415 ppm de CO2 atmosphérique », écrivez-vous.
    Réponse : Certes, mais Beck (« 180 Years of Atmospheric CO2 Gaz Analysis by Chemical Methods », 2007) a montré que la courbe de CO2 du GIEC a écarté la plupart des dizaines de milliers de relevés effectués, parce que défavorables à sa thèse. Le GIEC tient à ce qu’avant l’industrialisation, la concentration atmosphérique de CO2 ne dépasse pas 270ppm (depuis la nuit des temps), pour pouvoir montrer qu’elle n’a grimpé à 400ppm qu’à la fin du XXe siècle. Or, en considérant l’ensemble des quelque 40.000 mesures tirées de plus de 390 études, Beck aboutit à une courbe présentant trois pics de CO2 : 1825 (450 ppm), 1857 (379 ppm) et 1942 (410 ppm), avec des oscillations très importantes. Mais ce n’est pas tout : « Il convient de noter que pendant une grande partie de l'histoire de la Terre, l'atmosphère contenait beaucoup plus de dioxyde de carbone que ce qui est actuellement prévu pour les siècles à venir. » (Lindzen, « Global Warming. The Origin and Nature of the Alleged Scientific Consensus », 1992 : 91 ; je souligne) Par exemple, du temps des dinosaures, il y avait quatre fois plus de CO2 dans l’atmosphère qu’aujourd’hui : les paléontologues et les géologues l’apprennent sur les bancs d’école.

    3. « L'influence du CO2 sur les températures est prouvée, notamment par la paléoclimatologie. », écrivez-vous.

    La causalité du CO2 n’a jamais été démontrée. Le GIEC lui-même conclut (AR1, WG1, 8.5) : « Ce réchauffement global [récent] est conforme aux résultats des prévisions de modèles simples ou du changement climatique induit par les gaz à effet de serre. Cependant, un certain nombre d'autres facteurs pourraient avoir contribué à ce réchauffement et il est impossible de prouver une relation de cause à effet. » (je souligne)
    Du reste, dès l’AR2, le GIEC a substitué au chapitre sur la causalité un chapitre intitulé : « Détection et attribution des causes », où l’on s’efforce d’identifier des responsabilités en recherchant des traces du coupable [« fingerprint »]. Or, une étude vient de montrer que cette recherche suit une méthodologie fautive (McKitrick, « Checking for model consistency in optimal fingerprint : a comment », Springer Link, 2021).
    Quoi qu’il en soit, l’impossibilité d’incriminer le CO2 est radicale : ses courbes suivent celles des températures. Ainsi, Richet (« The temperature-CO2 climate connection : an epistemological reappraisal of ice-core messages », 2021) conclut des analyses des carottes de Vostok (paléoclimatologie) que c’est la température qui influe sur le CO2 (dégazage) : dans chacune des grandes glaciations, la courbe de température précède celle du CO2. A-t-on déjà vu une cause suivre son effet ?...

    4. « Un doublement du taux [de CO2] correspond à une augmentation de la température moyenne de 4°C. », écrivez-vous.
    C’est là ce que le scénario RCP8.5 du GIEC prédit. Sauf qu’il s’agit du pire des quatre scénarios et qu’il est jugé totalement irréaliste : les réserves mondiales de fossile ne suffisent pas à le réaliser (cf. Vahrenholt et Lüning, Unerwünschte Wahrheiten, 2020). Plus les années passent et plus les quatre scénarios du GIEC s’éloignent des relevés de température (comparer AR3, AR4 et AR5) et plus le GIEC se dit… « confiant ». Il est curieux que les modèles qui ne prennent pas en compte le CO2 soient les seuls à « coller » aux mesures de températures effectives (voir les travaux de Christy à l’université d’Alabama).

  • Réponse à un béotien qui s'ignore:

    1. « Plus les océans se réchauffent, moins il[s] peuvent absorber le CO2 atmosphérique », écrivez-vous.
    Réponse : Tous les océans de la planète ne se situent pas dans la zone intertropicale. Les océans chauds (entre les Tropiques) dégagent du CO2, mais les océans froids plus septentrionaux absorbent du CO2, « à l’instar de la bière versée dans un verre, qui dégage une mousse de CO2 au-dessus du liquide en se réchauffant et absorbe cette mousse dans le liquide si on refroidit le verre. » (cf. Mathieu et Veyres, « Enquête sur l’urgence climatique », IREF, 2021)

    2. « Nous en sommes à 415 ppm de CO2 atmosphérique », écrivez-vous.
    Réponse : Certes, mais Beck (« 180 Years of Atmospheric CO2 Gaz Analysis by Chemical Methods », 2007) a montré que la courbe de CO2 du GIEC a écarté la plupart des dizaines de milliers de relevés effectués, parce que défavorables à sa thèse. Le GIEC tient à ce qu’avant l’industrialisation, la concentration atmosphérique de CO2 ne dépasse pas 270ppm (depuis la nuit des temps), pour pouvoir montrer qu’elle n’a grimpé à 400ppm qu’à la fin du XXe siècle. Or, en considérant l’ensemble des quelque 40.000 mesures tirées de plus de 390 études, Beck aboutit à une courbe présentant trois pics de CO2 : 1825 (450 ppm), 1857 (379 ppm) et 1942 (410 ppm), avec des oscillations très importantes. Mais ce n’est pas tout : « Il convient de noter que pendant une grande partie de l'histoire de la Terre, l'atmosphère contenait beaucoup plus de dioxyde de carbone que ce qui est actuellement prévu pour les siècles à venir. » (Lindzen, « Global Warming. The Origin and Nature of the Alleged Scientific Consensus », 1992 : 91 ; je souligne) Par exemple, du temps des dinosaures, il y avait quatre fois plus de CO2 dans l’atmosphère qu’aujourd’hui : les paléontologues et les géologues l’apprennent sur les bancs d’école.

    3. « L'influence du CO2 sur les températures est prouvée, notamment par la paléoclimatologie. », écrivez-vous.

    La causalité du CO2 n’a jamais été démontrée. Le GIEC lui-même conclut (AR1, WG1, 8.5) : « Ce réchauffement global [récent] est conforme aux résultats des prévisions de modèles simples ou du changement climatique induit par les gaz à effet de serre. Cependant, un certain nombre d'autres facteurs pourraient avoir contribué à ce réchauffement et il est impossible de prouver une relation de cause à effet. » (je souligne)
    Du reste, dès l’AR2, le GIEC a substitué au chapitre sur la causalité un chapitre intitulé : « Détection et attribution des causes », où l’on s’efforce d’identifier des responsabilités en recherchant des traces du coupable [« fingerprint »]. Or, une étude vient de montrer que cette recherche suit une méthodologie fautive (McKitrick, « Checking for model consistency in optimal fingerprint : a comment », Springer Link, 2021).
    Quoi qu’il en soit, l’impossibilité d’incriminer le CO2 est radicale : ses courbes suivent celles des températures. Ainsi, Richet (« The temperature-CO2 climate connection : an epistemological reappraisal of ice-core messages », 2021) conclut des analyses des carottes de Vostok (paléoclimatologie) que c’est la température qui influe sur le CO2 (dégazage) : dans chacune des grandes glaciations, la courbe de température précède celle du CO2. A-t-on déjà vu une cause suivre son effet ?...

    4. « Un doublement du taux [de CO2] correspond à une augmentation de la température moyenne de 4°C. », écrivez-vous.
    C’est là ce que le scénario RCP8.5 du GIEC prédit. Sauf qu’il s’agit du pire des quatre scénarios et qu’il est jugé totalement irréaliste : les réserves mondiales de fossile ne suffisent pas à le réaliser (cf. Vahrenholt et Lüning, Unerwünschte Wahrheiten, 2020). Plus les années passent et plus les quatre scénarios du GIEC s’éloignent des relevés de température (comparer AR3, AR4 et AR5) et plus le GIEC se dit… « confiant ». Il est curieux que les modèles qui ne prennent pas en compte le CO2 soient les seuls à « coller » aux mesures de températures effectives (voir les travaux de Christy à l’université d’Alabama).

  • "Pas pour les organismes qui construisent des structures à base de carbonate de calcium: coraux, mollusques, échinodermes."
    Il y en avait avant nous, il y en aura après nous. Aucun problème. Il faut arrêter avec l'anthropocentrisme... Les coraux meurent ? Ils sont probablement morts mille fois avant notre ère, l'Anthropcène. Et ils ont réapparus 1001 fois...

  • 1. « Plus les océans se réchauffent, moins il[s] peuvent absorber le CO2 atmosphérique », écrivez-vous.
    Réponse : Tous les océans de la planète ne se situent pas dans la zone intertropicale. Les océans chauds (entre les Tropiques) dégagent du CO2, mais les océans froids plus septentrionaux absorbent du CO2, « à l’instar de la bière versée dans un verre, qui dégage une mousse de CO2 au-dessus du liquide en se réchauffant et absorbe cette mousse dans le liquide si on refroidit le verre. » (cf. Mathieu et Veyres, « Enquête sur l’urgence climatique », IREF, 2021)

    2. « Nous en sommes à 415 ppm de CO2 atmosphérique », écrivez-vous.
    Réponse : Certes, mais Beck (« 180 Years of Atmospheric CO2 Gaz Analysis by Chemical Methods », 2007) a montré que la courbe de CO2 du GIEC a écarté la plupart des dizaines de milliers de relevés effectués, parce que défavorables à sa thèse. Le GIEC tient à ce qu’avant l’industrialisation, la concentration atmosphérique de CO2 ne dépasse pas 270ppm (depuis la nuit des temps), pour pouvoir montrer qu’elle n’a grimpé à 400ppm qu’à la fin du XXe siècle. Or, en considérant l’ensemble des quelque 40.000 mesures tirées de plus de 390 études, Beck aboutit à une courbe présentant trois pics de CO2 : 1825 (450 ppm), 1857 (379 ppm) et 1942 (410 ppm), avec des oscillations très importantes. Mais ce n’est pas tout : « Il convient de noter que pendant une grande partie de l'histoire de la Terre, l'atmosphère contenait beaucoup plus de dioxyde de carbone que ce qui est actuellement prévu pour les siècles à venir. » (Lindzen, « Global Warming. The Origin and Nature of the Alleged Scientific Consensus », 1992 : 91 ; je souligne) Par exemple, du temps des dinosaures, il y avait quatre fois plus de CO2 dans l’atmosphère qu’aujourd’hui : les paléontologues et les géologues l’apprennent sur les bancs d’école.

  • "Et ils auront ... la PESTE, ... la ROUGEOLE , ... le CHOLERA ..."


    Boum ... quand votre moteur fait boum ...

    https://www.youtube.com/watch?v=YimX5V-fjv4


    “The DARPA DEFUSE Project”

    https://drasticresearch.org/2021/09/20/1583/amp/


    Document 1. A brief DRASTIC Analysis of the EcoHealth Alliance DEFUSE Proposal

    https://drasticresearch.files.wordpress.com/2021/09/defuse-project-drastic-analysis-1.pdf


    Document 2: The Reasons why the DEFUSE Proposal was Rejected by DARPA

    https://drasticresearch.files.wordpress.com/2021/09/defuse-project-rejection-by-darpa.pdf

  • 1. « Plus les océans se réchauffent, moins il[s] peuvent absorber le CO2 atmosphérique », écrivez-vous.
    Réponse : Tous les océans de la planète ne se situent pas dans la zone intertropicale. Les océans chauds (entre les Tropiques) dégagent du CO2, mais les océans froids plus septentrionaux absorbent du CO2, « à l’instar de la bière versée dans un verre, qui dégage une mousse de CO2 au-dessus du liquide en se réchauffant et absorbe cette mousse dans le liquide si on refroidit le verre. » (cf. Mathieu et Veyres, « Enquête sur l’urgence climatique », IREF, 2021)
    2. « Nous en sommes à 415 ppm de CO2 atmosphérique », écrivez-vous.
    Réponse : Certes, mais Beck (« 180 Years of Atmospheric CO2 Gaz Analysis by Chemical Methods », 2007) a montré que la courbe de CO2 du GIEC a écarté la plupart des dizaines de milliers de relevés effectués, parce que défavorables à sa thèse. Le GIEC tient à ce qu’avant l’industrialisation, la concentration atmosphérique de CO2 ne dépasse pas 270ppm (depuis la nuit des temps), pour pouvoir montrer qu’elle n’a grimpé à 400ppm qu’à la fin du XXe siècle. Or, en considérant l’ensemble des quelque 40.000 mesures tirées de plus de 390 études, Beck aboutit à une courbe présentant trois pics de CO2 : 1825 (450 ppm), 1857 (379 ppm) et 1942 (410 ppm), avec des oscillations très importantes. Mais ce n’est pas tout : « Il convient de noter que pendant une grande partie de l'histoire de la Terre, l'atmosphère contenait beaucoup plus de dioxyde de carbone que ce qui est actuellement prévu pour les siècles à venir. » (Lindzen, « Global Warming. The Origin and Nature of the Alleged Scientific Consensus », 1992 : 91 ; je souligne) Par exemple, du temps des dinosaures, il y avait quatre fois plus de CO2 dans l’atmosphère qu’aujourd’hui : les paléontologues et les géologues l’apprennent sur les bancs d’école.
    3. « L'influence du CO2 sur les températures est prouvée, notamment par la paléoclimatologie. », écrivez-vous.
    La causalité du CO2 n’a jamais été démontrée. Le GIEC lui-même conclut (AR1, WG1, 8.5) : « Ce réchauffement global [récent] est conforme aux résultats des prévisions de modèles simples ou du changement climatique induit par les gaz à effet de serre. Cependant, un certain nombre d'autres facteurs pourraient avoir contribué à ce réchauffement et il est impossible de prouver une relation de cause à effet. » (je souligne)
    Du reste, dès l’AR2, le GIEC a substitué au chapitre sur la causalité un chapitre intitulé : « Détection et attribution des causes », où l’on s’efforce d’identifier des responsabilités en recherchant des traces du coupable [« fingerprint »]. Or, une étude vient de montrer que cette recherche suit une méthodologie fautive (McKitrick, « Checking for model consistency in optimal fingerprint : a comment », Springer Link, 2021).
    Quoi qu’il en soit, l’impossibilité d’incriminer le CO2 est radicale : ses courbes suivent celles des températures. Ainsi, Richet (« The temperature-CO2 climate connection : an epistemological reappraisal of ice-core messages », 2021) conclut des analyses des carottes de Vostok (paléoclimatologie) que c’est la température qui influe sur le CO2 (dégazage) : dans chacune des grandes glaciations, la courbe de température précède celle du CO2. A-t-on déjà vu une cause suivre son effet ?...
    4. « Un doublement du taux [de CO2] correspond à une augmentation de la température moyenne de 4°C. », écrivez-vous.
    C’est là ce que le scénario RCP8.5 du GIEC prédit. Sauf qu’il s’agit du pire des quatre scénarios et qu’il est jugé totalement irréaliste : les réserves mondiales de fossile ne suffisent pas à le réaliser (cf. Vahrenholt et Lüning, Unerwünschte Wahrheiten, 2020). Plus les années passent et plus les quatre scénarios du GIEC s’éloignent des relevés de température (comparer AR3, AR4 et AR5) et plus le GIEC se dit… « confiant ». Il est curieux que les modèles qui ne prennent pas en compte le CO2 soient les seuls à « coller » aux mesures de températures effectives (voir les travaux de Christy à l’université d’Alabama).
    4. « Un doublement du taux [de CO2] correspond à une augmentation de la température moyenne de 4°C. », écrivez-vous.
    C’est là ce que le scénario RCP8.5 du GIEC prédit. Sauf qu’il s’agit du pire des quatre scénarios et qu’il est jugé totalement irréaliste : les réserves mondiales de fossile ne suffisent pas à le réaliser (cf. Vahrenholt et Lüning, Unerwünschte Wahrheiten, 2020). Plus les années passent et plus les quatre scénarios du GIEC s’éloignent des relevés de température (comparer AR3, AR4 et AR5) et plus le GIEC se dit… « confiant ». Il est curieux que les modèles qui ne prennent pas en compte le CO2 soient les seuls à « coller » aux mesures de températures effectives (voir les travaux de Christy à l’université d’Alabama).

  • 4. « Un doublement du taux [de CO2] correspond à une augmentation de la température moyenne de 4°C. », écrivez-vous.
    C’est là ce que le scénario RCP8.5 du GIEC prédit. Sauf qu’il s’agit du pire des quatre scénarios et qu’il est jugé totalement irréaliste : les réserves mondiales de fossile ne suffisent pas à le réaliser (cf. Vahrenholt et Lüning, Unerwünschte Wahrheiten, 2020). Plus les années passent et plus les quatre scénarios du GIEC s’éloignent des relevés de température (comparer AR3, AR4 et AR5) et plus le GIEC se dit… « confiant ». Il est curieux que les modèles qui ne prennent pas en compte le CO2 soient les seuls à « coller » aux mesures de températures effectives (voir les travaux de Christy à l’université d’Alabama).

  • 1. « Plus les océans se réchauffent, moins il[s] peuvent absorber le CO2 atmosphérique », écrivez-vous.
    Réponse : Tous les océans de la planète ne se situent pas dans la zone intertropicale. Les océans chauds (entre les Tropiques) dégagent du CO2, mais les océans froids plus septentrionaux absorbent du CO2, « à l’instar de la bière versée dans un verre, qui dégage une mousse de CO2 au-dessus du liquide en se réchauffant et absorbe cette mousse dans le liquide si on refroidit le verre. » (cf. Mathieu et Veyres, « Enquête sur l’urgence climatique », IREF, 2021)

    2. « Nous en sommes à 415 ppm de CO2 atmosphérique », écrivez-vous.
    Réponse : Certes, mais Beck (« 180 Years of Atmospheric CO2 Gaz Analysis by Chemical Methods », 2007) a montré que la courbe de CO2 du GIEC a écarté la plupart des dizaines de milliers de relevés effectués, parce que défavorables à sa thèse. Le GIEC tient à ce qu’avant l’industrialisation, la concentration atmosphérique de CO2 ne dépasse pas 270ppm (depuis la nuit des temps), pour pouvoir montrer qu’elle n’a grimpé à 400ppm qu’à la fin du XXe siècle. Or, en considérant l’ensemble des quelque 40.000 mesures tirées de plus de 390 études, Beck aboutit à une courbe présentant trois pics de CO2 : 1825 (450 ppm), 1857 (379 ppm) et 1942 (410 ppm), avec des oscillations très importantes. Mais ce n’est pas tout : « Il convient de noter que pendant une grande partie de l'histoire de la Terre, l'atmosphère contenait beaucoup plus de dioxyde de carbone que ce qui est actuellement prévu pour les siècles à venir. » (Lindzen, « Global Warming. The Origin and Nature of the Alleged Scientific Consensus », 1992 : 91 ; je souligne) Par exemple, du temps des dinosaures, il y avait quatre fois plus de CO2 dans l’atmosphère qu’aujourd’hui : les paléontologues et les géologues l’apprennent sur les bancs d’école.

    3. « L'influence du CO2 sur les températures est prouvée, notamment par la paléoclimatologie. », écrivez-vous.

    La causalité du CO2 n’a jamais été démontrée. Le GIEC lui-même conclut (AR1, WG1, 8.5) : « Ce réchauffement global [récent] est conforme aux résultats des prévisions de modèles simples ou du changement climatique induit par les gaz à effet de serre. Cependant, un certain nombre d'autres facteurs pourraient avoir contribué à ce réchauffement et il est impossible de prouver une relation de cause à effet. » (je souligne)
    Du reste, dès l’AR2, le GIEC a substitué au chapitre sur la causalité un chapitre intitulé : « Détection et attribution des causes », où l’on s’efforce d’identifier des responsabilités en recherchant des traces du coupable [« fingerprint »]. Or, une étude vient de montrer que cette recherche suit une méthodologie fautive (McKitrick, « Checking for model consistency in optimal fingerprint : a comment », Springer Link, 2021).
    Quoi qu’il en soit, l’impossibilité d’incriminer le CO2 est radicale : ses courbes suivent celles des températures. Ainsi, Richet (« The temperature-CO2 climate connection : an epistemological reappraisal of ice-core messages », 2021) conclut des analyses des carottes de Vostok (paléoclimatologie) que c’est la température qui influe sur le CO2 (dégazage) : dans chacune des grandes glaciations, la courbe de température précède celle du CO2. A-t-on déjà vu une cause suivre son effet ?...

    4. « Un doublement du taux [de CO2] correspond à une augmentation de la température moyenne de 4°C. », écrivez-vous.
    C’est là ce que le scénario RCP8.5 du GIEC prédit. Sauf qu’il s’agit du pire des quatre scénarios et qu’il est jugé totalement irréaliste : les réserves mondiales de fossile ne suffisent pas à le réaliser (cf. Vahrenholt et Lüning, Unerwünschte Wahrheiten, 2020). Plus les années passent et plus les quatre scénarios du GIEC s’éloignent des relevés de température (comparer AR3, AR4 et AR5) et plus le GIEC se dit… « confiant ». Il est curieux que les modèles qui ne prennent pas en compte le CO2 soient les seuls à « coller » aux mesures de températures effectives (voir les travaux de Christy à l’université d’Alabama).

  • Réponse à un béotien qui s'ignore:
    1. « Plus les océans se réchauffent, moins il[s] peuvent absorber le CO2 atmosphérique », écrivez-vous.
    Réponse : Tous les océans de la planète ne se situent pas dans la zone intertropicale. Les océans chauds (entre les Tropiques) dégagent du CO2, mais les océans froids plus septentrionaux absorbent du CO2, « à l’instar de la bière versée dans un verre, qui dégage une mousse de CO2 au-dessus du liquide en se réchauffant et absorbe cette mousse dans le liquide si on refroidit le verre. » (cf. Mathieu et Veyres, « Enquête sur l’urgence climatique », IREF, 2021)

    2. « Nous en sommes à 415 ppm de CO2 atmosphérique », écrivez-vous.
    Réponse : Certes, mais Beck (« 180 Years of Atmospheric CO2 Gaz Analysis by Chemical Methods », 2007) a montré que la courbe de CO2 du GIEC a écarté la plupart des dizaines de milliers de relevés effectués, parce que défavorables à sa thèse. Le GIEC tient à ce qu’avant l’industrialisation, la concentration atmosphérique de CO2 ne dépasse pas 270ppm (depuis la nuit des temps), pour pouvoir montrer qu’elle n’a grimpé à 400ppm qu’à la fin du XXe siècle. Or, en considérant l’ensemble des quelque 40.000 mesures tirées de plus de 390 études, Beck aboutit à une courbe présentant trois pics de CO2 : 1825 (450 ppm), 1857 (379 ppm) et 1942 (410 ppm), avec des oscillations très importantes. Mais ce n’est pas tout : « Il convient de noter que pendant une grande partie de l'histoire de la Terre, l'atmosphère contenait beaucoup plus de dioxyde de carbone que ce qui est actuellement prévu pour les siècles à venir. » (Lindzen, « Global Warming. The Origin and Nature of the Alleged Scientific Consensus », 1992 : 91 ; je souligne) Par exemple, du temps des dinosaures, il y avait quatre fois plus de CO2 dans l’atmosphère qu’aujourd’hui : les paléontologues et les géologues l’apprennent sur les bancs d’école.

    3. « L'influence du CO2 sur les températures est prouvée, notamment par la paléoclimatologie. », écrivez-vous.

    La causalité du CO2 n’a jamais été démontrée. Le GIEC lui-même conclut (AR1, WG1, 8.5) : « Ce réchauffement global [récent] est conforme aux résultats des prévisions de modèles simples ou du changement climatique induit par les gaz à effet de serre. Cependant, un certain nombre d'autres facteurs pourraient avoir contribué à ce réchauffement et il est impossible de prouver une relation de cause à effet. » (je souligne)
    Du reste, dès l’AR2, le GIEC a substitué au chapitre sur la causalité un chapitre intitulé : « Détection et attribution des causes », où l’on s’efforce d’identifier des responsabilités en recherchant des traces du coupable [« fingerprint »]. Or, une étude vient de montrer que cette recherche suit une méthodologie fautive (McKitrick, « Checking for model consistency in optimal fingerprint : a comment », Springer Link, 2021).
    Quoi qu’il en soit, l’impossibilité d’incriminer le CO2 est radicale : ses courbes suivent celles des températures. Ainsi, Richet (« The temperature-CO2 climate connection : an epistemological reappraisal of ice-core messages », 2021) conclut des analyses des carottes de Vostok (paléoclimatologie) que c’est la température qui influe sur le CO2 (dégazage) : dans chacune des grandes glaciations, la courbe de température précède celle du CO2. A-t-on déjà vu une cause suivre son effet ?...

  • Réponse à un béotien qui s'ignore:
    1. « Plus les océans se réchauffent, moins il[s] peuvent absorber le CO2 atmosphérique », écrivez-vous.
    Réponse : Tous les océans de la planète ne se situent pas dans la zone intertropicale. Les océans chauds (entre les Tropiques) dégagent du CO2, mais les océans froids plus septentrionaux absorbent du CO2, « à l’instar de la bière versée dans un verre, qui dégage une mousse de CO2 au-dessus du liquide en se réchauffant et absorbe cette mousse dans le liquide si on refroidit le verre. » (cf. Mathieu et Veyres, « Enquête sur l’urgence climatique », IREF, 2021)

  • 2. « Nous en sommes à 415 ppm de CO2 atmosphérique », écrivez-vous.
    Réponse : Certes, mais Beck (« 180 Years of Atmospheric CO2 Gaz Analysis by Chemical Methods », 2007) a montré que la courbe de CO2 du GIEC a écarté la plupart des dizaines de milliers de relevés effectués, parce que défavorables à sa thèse. Le GIEC tient à ce qu’avant l’industrialisation, la concentration atmosphérique de CO2 ne dépasse pas 270ppm (depuis la nuit des temps), pour pouvoir montrer qu’elle n’a grimpé à 400ppm qu’à la fin du XXe siècle. Or, en considérant l’ensemble des quelque 40.000 mesures tirées de plus de 390 études, Beck aboutit à une courbe présentant trois pics de CO2 : 1825 (450 ppm), 1857 (379 ppm) et 1942 (410 ppm), avec des oscillations très importantes. Mais ce n’est pas tout : « Il convient de noter que pendant une grande partie de l'histoire de la Terre, l'atmosphère contenait beaucoup plus de dioxyde de carbone que ce qui est actuellement prévu pour les siècles à venir. » (Lindzen, « Global Warming. The Origin and Nature of the Alleged Scientific Consensus », 1992 : 91 ; je souligne) Par exemple, du temps des dinosaures, il y avait quatre fois plus de CO2 dans l’atmosphère qu’aujourd’hui : les paléontologues et les géologues l’apprennent sur les bancs d’école.

  • @Géo,

    Pas faux, mais pas mille fois. Le nombre de chamboulements majeurs est beaucoup, beaucoup moins important. 5 extinctions majeures, plusieurs autres mineures. L'anthropocentrisme, c'est aussi de nommer une "anthropocène". Comme vous le savez, ce sont des événements géologiques qui marquent la fin des éres. Le Cénozoïque est toujours l'ère actuelle. Même les glaciations ne sauraient marquer la fin de cette ère. Il y en a aussi eu avant.

  • Les médias mainstream hués pour leurs mensonges à Lausanne, le 22 septembre 2021:

    https://odysee.com/@AgoraTVNEWS:5/Les-m%C3%A9dias-mainstream-hu%C3%A9s-pour-mensonges-%C3%A0-Lausanne:6

  • @Daniel: Réponse à un béotien qui s'ignore:
    1. « Plus les océans se réchauffent, moins il[s] peuvent absorber le CO2 atmosphérique », écrivez-vous.
    Réponse : Tous les océans de la planète ne se situent pas dans la zone intertropicale. Les océans chauds (entre les Tropiques) dégagent du CO2, mais les océans froids plus septentrionaux absorbent du CO2, « à l’instar de la bière versée dans un verre, qui dégage une mousse de CO2 au-dessus du liquide en se réchauffant et absorbe cette mousse dans le liquide si on refroidit le verre. » (cf. Mathieu et Veyres, « Enquête sur l’urgence climatique », IREF, 2021)

    2. « Nous en sommes à 415 ppm de CO2 atmosphérique », écrivez-vous.
    Réponse : Certes, mais Beck (« 180 Years of Atmospheric CO2 Gaz Analysis by Chemical Methods », 2007) a montré que la courbe de CO2 du GIEC a écarté la plupart des dizaines de milliers de relevés effectués, parce que défavorables à sa thèse. Le GIEC tient à ce qu’avant l’industrialisation, la concentration atmosphérique de CO2 ne dépasse pas 270ppm (depuis la nuit des temps), pour pouvoir montrer qu’elle n’a grimpé à 400ppm qu’à la fin du XXe siècle. Or, en considérant l’ensemble des quelque 40.000 mesures tirées de plus de 390 études, Beck aboutit à une courbe présentant trois pics de CO2 : 1825 (450 ppm), 1857 (379 ppm) et 1942 (410 ppm), avec des oscillations très importantes. Mais ce n’est pas tout : « Il convient de noter que pendant une grande partie de l'histoire de la Terre, l'atmosphère contenait beaucoup plus de dioxyde de carbone que ce qui est actuellement prévu pour les siècles à venir. » (Lindzen, « Global Warming. The Origin and Nature of the Alleged Scientific Consensus », 1992 : 91 ; je souligne) Par exemple, du temps des dinosaures, il y avait quatre fois plus de CO2 dans l’atmosphère qu’aujourd’hui : les paléontologues et les géologues l’apprennent sur les bancs d’école.

    3. « L'influence du CO2 sur les températures est prouvée, notamment par la paléoclimatologie. », écrivez-vous.

    La causalité du CO2 n’a jamais été démontrée. Le GIEC lui-même conclut (AR1, WG1, 8.5) : « Ce réchauffement global [récent] est conforme aux résultats des prévisions de modèles simples ou du changement climatique induit par les gaz à effet de serre. Cependant, un certain nombre d'autres facteurs pourraient avoir contribué à ce réchauffement et il est impossible de prouver une relation de cause à effet. » (je souligne)
    Du reste, dès l’AR2, le GIEC a substitué au chapitre sur la causalité un chapitre intitulé : « Détection et attribution des causes », où l’on s’efforce d’identifier des responsabilités en recherchant des traces du coupable [« fingerprint »]. Or, une étude vient de montrer que cette recherche suit une méthodologie fautive (McKitrick, « Checking for model consistency in optimal fingerprint : a comment », Springer Link, 2021).
    Quoi qu’il en soit, l’impossibilité d’incriminer le CO2 est radicale : ses courbes suivent celles des températures. Ainsi, Richet (« The temperature-CO2 climate connection : an epistemological reappraisal of ice-core messages », 2021) conclut des analyses des carottes de Vostok (paléoclimatologie) que c’est la température qui influe sur le CO2 (dégazage) : dans chacune des grandes glaciations, la courbe de température précède celle du CO2. A-t-on déjà vu une cause suivre son effet ?...

    4. « Un doublement du taux [de CO2] correspond à une augmentation de la température moyenne de 4°C. », écrivez-vous.
    C’est là ce que le scénario RCP8.5 du GIEC prédit. Sauf qu’il s’agit du pire des quatre scénarios et qu’il est jugé totalement irréaliste : les réserves mondiales de fossile ne suffisent pas à le réaliser (cf. Vahrenholt et Lüning, Unerwünschte Wahrheiten, 2020). Plus les années passent et plus les quatre scénarios du GIEC s’éloignent des relevés de température (comparer AR3, AR4 et AR5) et plus le GIEC se dit… « confiant ». Il est curieux que les modèles qui ne prennent pas en compte le CO2 soient les seuls à « coller » aux mesures de températures effectives (voir les travaux de Christy à l’université d’Alabama).

  • 1. « Plus les océans se réchauffent, moins il[s] peuvent absorber le CO2 atmosphérique », écrivez-vous.
    Réponse : Tous les océans de la planète ne se situent pas dans la zone intertropicale. Les océans chauds (entre les Tropiques) dégagent du CO2, mais les océans froids plus septentrionaux absorbent du CO2, « à l’instar de la bière versée dans un verre, qui dégage une mousse de CO2 au-dessus du liquide en se réchauffant et absorbe cette mousse dans le liquide si on refroidit le verre. » (cf. Mathieu et Veyres, « Enquête sur l’urgence climatique », IREF, 2021)

    2. « Nous en sommes à 415 ppm de CO2 atmosphérique », écrivez-vous.
    Réponse : Certes, mais Beck (« 180 Years of Atmospheric CO2 Gaz Analysis by Chemical Methods », 2007) a montré que la courbe de CO2 du GIEC a écarté la plupart des dizaines de milliers de relevés effectués, parce que défavorables à sa thèse. Le GIEC tient à ce qu’avant l’industrialisation, la concentration atmosphérique de CO2 ne dépasse pas 270ppm (depuis la nuit des temps), pour pouvoir montrer qu’elle n’a grimpé à 400ppm qu’à la fin du XXe siècle. Or, en considérant l’ensemble des quelque 40.000 mesures tirées de plus de 390 études, Beck aboutit à une courbe présentant trois pics de CO2 : 1825 (450 ppm), 1857 (379 ppm) et 1942 (410 ppm), avec des oscillations très importantes. Mais ce n’est pas tout : « Il convient de noter que pendant une grande partie de l'histoire de la Terre, l'atmosphère contenait beaucoup plus de dioxyde de carbone que ce qui est actuellement prévu pour les siècles à venir. » (Lindzen, « Global Warming. The Origin and Nature of the Alleged Scientific Consensus », 1992 : 91 ; je souligne) Par exemple, du temps des dinosaures, il y avait quatre fois plus de CO2 dans l’atmosphère qu’aujourd’hui : les paléontologues et les géologues l’apprennent sur les bancs d’école.

  • @Daniel: réponse à un béotien qui s'ignore:

    1. « Plus les océans se réchauffent, moins il[s] peuvent absorber le CO2 atmosphérique », écrivez-vous.
    Réponse : Tous les océans de la planète ne se situent pas dans la zone intertropicale. Les océans chauds (entre les Tropiques) dégagent du CO2, mais les océans froids plus septentrionaux absorbent du CO2, « à l’instar de la bière versée dans un verre, qui dégage une mousse de CO2 au-dessus du liquide en se réchauffant et absorbe cette mousse dans le liquide si on refroidit le verre. » (cf. Mathieu et Veyres, « Enquête sur l’urgence climatique », IREF, 2021)

    2. « Nous en sommes à 415 ppm de CO2 atmosphérique », écrivez-vous.
    Réponse : Certes, mais Beck (« 180 Years of Atmospheric CO2 Gaz Analysis by Chemical Methods », 2007) a montré que la courbe de CO2 du GIEC a écarté la plupart des dizaines de milliers de relevés effectués, parce que défavorables à sa thèse. Le GIEC tient à ce qu’avant l’industrialisation, la concentration atmosphérique de CO2 ne dépasse pas 270ppm (depuis la nuit des temps), pour pouvoir montrer qu’elle n’a grimpé à 400ppm qu’à la fin du XXe siècle. Or, en considérant l’ensemble des quelque 40.000 mesures tirées de plus de 390 études, Beck aboutit à une courbe présentant trois pics de CO2 : 1825 (450 ppm), 1857 (379 ppm) et 1942 (410 ppm), avec des oscillations très importantes. Mais ce n’est pas tout : « Il convient de noter que pendant une grande partie de l'histoire de la Terre, l'atmosphère contenait beaucoup plus de dioxyde de carbone que ce qui est actuellement prévu pour les siècles à venir. » (Lindzen, « Global Warming. The Origin and Nature of the Alleged Scientific Consensus », 1992 : 91 ; je souligne) Par exemple, du temps des dinosaures, il y avait quatre fois plus de CO2 dans l’atmosphère qu’aujourd’hui : les paléontologues et les géologues l’apprennent sur les bancs d’école.

    3. « L'influence du CO2 sur les températures est prouvée, notamment par la paléoclimatologie. », écrivez-vous.

    La causalité du CO2 n’a jamais été démontrée. Le GIEC lui-même conclut (AR1, WG1, 8.5) : « Ce réchauffement global [récent] est conforme aux résultats des prévisions de modèles simples ou du changement climatique induit par les gaz à effet de serre. Cependant, un certain nombre d'autres facteurs pourraient avoir contribué à ce réchauffement et il est impossible de prouver une relation de cause à effet. » (je souligne)
    Du reste, dès l’AR2, le GIEC a substitué au chapitre sur la causalité un chapitre intitulé : « Détection et attribution des causes », où l’on s’efforce d’identifier des responsabilités en recherchant des traces du coupable [« fingerprint »]. Or, une étude vient de montrer que cette recherche suit une méthodologie fautive (McKitrick, « Checking for model consistency in optimal fingerprint : a comment », Springer Link, 2021).
    Quoi qu’il en soit, l’impossibilité d’incriminer le CO2 est radicale : ses courbes suivent celles des températures. Ainsi, Richet (« The temperature-CO2 climate connection : an epistemological reappraisal of ice-core messages », 2021) conclut des analyses des carottes de Vostok (paléoclimatologie) que c’est la température qui influe sur le CO2 (dégazage) : dans chacune des grandes glaciations, la courbe de température précède celle du CO2. A-t-on déjà vu une cause suivre son effet ?...

    4. « Un doublement du taux [de CO2] correspond à une augmentation de la température moyenne de 4°C. », écrivez-vous.
    C’est là ce que le scénario RCP8.5 du GIEC prédit. Sauf qu’il s’agit du pire des quatre scénarios et qu’il est jugé totalement irréaliste : les réserves mondiales de fossile ne suffisent pas à le réaliser (cf. Vahrenholt et Lüning, Unerwünschte Wahrheiten, 2020). Plus les années passent et plus les quatre scénarios du GIEC s’éloignent des relevés de température (comparer AR3, AR4 et AR5) et plus le GIEC se dit… « confiant ». Il est curieux que les modèles qui ne prennent pas en compte le CO2 soient les seuls à « coller » aux mesures de températures effectives (voir les travaux de Christy à l’université d’Alabama).

  • 2. « Nous en sommes à 415 ppm de CO2 atmosphérique », écrivez-vous.
    Réponse : Certes, mais Beck (« 180 Years of Atmospheric CO2 Gaz Analysis by Chemical Methods », 2007) a montré que la courbe de CO2 du GIEC a écarté la plupart des dizaines de milliers de relevés effectués, parce que défavorables à sa thèse. Le GIEC tient à ce qu’avant l’industrialisation, la concentration atmosphérique de CO2 ne dépasse pas 270ppm (depuis la nuit des temps), pour pouvoir montrer qu’elle n’a grimpé à 400ppm qu’à la fin du XXe siècle. Or, en considérant l’ensemble des quelque 40.000 mesures tirées de plus de 390 études, Beck aboutit à une courbe présentant trois pics de CO2 : 1825 (450 ppm), 1857 (379 ppm) et 1942 (410 ppm), avec des oscillations très importantes. Mais ce n’est pas tout : « Il convient de noter que pendant une grande partie de l'histoire de la Terre, l'atmosphère contenait beaucoup plus de dioxyde de carbone que ce qui est actuellement prévu pour les siècles à venir. » (Lindzen, « Global Warming. The Origin and Nature of the Alleged Scientific Consensus », 1992 : 91 ; je souligne) Par exemple, du temps des dinosaures, il y avait quatre fois plus de CO2 dans l’atmosphère qu’aujourd’hui : les paléontologues et les géologues l’apprennent sur les bancs d’école.

  • Réponse à un béotien qui s'ignore:
    1. « Plus les océans se réchauffent, moins il(s) peuvent absorber le CO2 atmosphérique », écrivez-vous.
    Réponse : Tous les océans de la planète ne se situent pas dans la zone intertropicale. Les océans chauds (entre les Tropiques) dégagent du CO2, mais les océans froids plus septentrionaux absorbent du CO2, « à l’instar de la bière versée dans un verre, qui dégage une mousse de CO2 au-dessus du liquide en se réchauffant et absorbe cette mousse dans le liquide si on refroidit le verre. » (cf. Mathieu et Veyres, « Enquête sur l’urgence climatique », IREF, 2021)

    2. « Nous en sommes à 415 ppm de CO2 atmosphérique », écrivez-vous.
    Réponse : Certes, mais Beck (« 180 Years of Atmospheric CO2 Gaz Analysis by Chemical Methods », 2007) a montré que la courbe de CO2 du GIEC a écarté la plupart des dizaines de milliers de relevés effectués, parce que défavorables à sa thèse. Le GIEC tient à ce qu’avant l’industrialisation, la concentration atmosphérique de CO2 ne dépasse pas 270ppm (depuis la nuit des temps), pour pouvoir montrer qu’elle n’a grimpé à 400ppm qu’à la fin du XXe siècle. Or, en considérant l’ensemble des quelque 40.000 mesures tirées de plus de 390 études, Beck aboutit à une courbe présentant trois pics de CO2 : 1825 (450 ppm), 1857 (379 ppm) et 1942 (410 ppm), avec des oscillations très importantes. Mais ce n’est pas tout : « Il convient de noter que pendant une grande partie de l'histoire de la Terre, l'atmosphère contenait beaucoup plus de dioxyde de carbone que ce qui est actuellement prévu pour les siècles à venir. » (Lindzen, « Global Warming. The Origin and Nature of the Alleged Scientific Consensus », 1992 : 91 ; je souligne) Par exemple, du temps des dinosaures, il y avait quatre fois plus de CO2 dans l’atmosphère qu’aujourd’hui : les paléontologues et les géologues l’apprennent sur les bancs d’école.

    3. « L'influence du CO2 sur les températures est prouvée, notamment par la paléoclimatologie. », écrivez-vous.

    La causalité du CO2 n’a jamais été démontrée. Le GIEC lui-même conclut (AR1, WG1, 8.5) : « Ce réchauffement global [récent] est conforme aux résultats des prévisions de modèles simples ou du changement climatique induit par les gaz à effet de serre. Cependant, un certain nombre d'autres facteurs pourraient avoir contribué à ce réchauffement et il est impossible de prouver une relation de cause à effet. » (je souligne)
    Du reste, dès l’AR2, le GIEC a substitué au chapitre sur la causalité un chapitre intitulé : « Détection et attribution des causes », où l’on s’efforce d’identifier des responsabilités en recherchant des traces du coupable « fingerprint ». Or, une étude vient de montrer que cette recherche suit une méthodologie fautive (McKitrick, « Checking for model consistency in optimal fingerprint : a comment », Springer Link, 2021).
    Quoi qu’il en soit, l’impossibilité d’incriminer le CO2 est radicale : ses courbes suivent celles des températures. Ainsi, Richet (« The temperature-CO2 climate connection : an epistemological reappraisal of ice-core messages », 2021) conclut des analyses des carottes de Vostok (paléoclimatologie) que c’est la température qui influe sur le CO2 (dégazage) : dans chacune des grandes glaciations, la courbe de température précède celle du CO2. A-t-on déjà vu une cause suivre son effet ?...

  • Réponse à un béotien qui s'ignore:
    1. « Plus les océans se réchauffent, moins il[s] peuvent absorber le CO2 atmosphérique », écrivez-vous.
    Réponse : Tous les océans de la planète ne se situent pas dans la zone intertropicale. Les océans chauds (entre les Tropiques) dégagent du CO2, mais les océans froids plus septentrionaux absorbent du CO2, « à l’instar de la bière versée dans un verre, qui dégage une mousse de CO2 au-dessus du liquide en se réchauffant et absorbe cette mousse dans le liquide si on refroidit le verre. » (cf. Mathieu et Veyres, « Enquête sur l’urgence climatique », IREF, 2021)

    2. « Nous en sommes à 415 ppm de CO2 atmosphérique », écrivez-vous.
    Réponse : Certes, mais Beck (« 180 Years of Atmospheric CO2 Gaz Analysis by Chemical Methods », 2007) a montré que la courbe de CO2 du GIEC a écarté la plupart des dizaines de milliers de relevés effectués, parce que défavorables à sa thèse. Le GIEC tient à ce qu’avant l’industrialisation, la concentration atmosphérique de CO2 ne dépasse pas 270ppm (depuis la nuit des temps), pour pouvoir montrer qu’elle n’a grimpé à 400ppm qu’à la fin du XXe siècle. Or, en considérant l’ensemble des quelque 40.000 mesures tirées de plus de 390 études, Beck aboutit à une courbe présentant trois pics de CO2 : 1825 (450 ppm), 1857 (379 ppm) et 1942 (410 ppm), avec des oscillations très importantes. Mais ce n’est pas tout : « Il convient de noter que pendant une grande partie de l'histoire de la Terre, l'atmosphère contenait beaucoup plus de dioxyde de carbone que ce qui est actuellement prévu pour les siècles à venir. » (Lindzen, « Global Warming. The Origin and Nature of the Alleged Scientific Consensus », 1992 : 91 ; je souligne) Par exemple, du temps des dinosaures, il y avait quatre fois plus de CO2 dans l’atmosphère qu’aujourd’hui : les paléontologues et les géologues l’apprennent sur les bancs d’école.

    3. « L'influence du CO2 sur les températures est prouvée, notamment par la paléoclimatologie. », écrivez-vous.

    La causalité du CO2 n’a jamais été démontrée. Le GIEC lui-même conclut (AR1, WG1, 8.5) : « Ce réchauffement global [récent] est conforme aux résultats des prévisions de modèles simples ou du changement climatique induit par les gaz à effet de serre. Cependant, un certain nombre d'autres facteurs pourraient avoir contribué à ce réchauffement et il est impossible de prouver une relation de cause à effet. » (je souligne)
    Du reste, dès l’AR2, le GIEC a substitué au chapitre sur la causalité un chapitre intitulé : « Détection et attribution des causes », où l’on s’efforce d’identifier des responsabilités en recherchant des traces du coupable [« fingerprint »]. Or, une étude vient de montrer que cette recherche suit une méthodologie fautive (McKitrick, « Checking for model consistency in optimal fingerprint : a comment », Springer Link, 2021).
    Quoi qu’il en soit, l’impossibilité d’incriminer le CO2 est radicale : ses courbes suivent celles des températures. Ainsi, Richet (« The temperature-CO2 climate connection : an epistemological reappraisal of ice-core messages », 2021) conclut des analyses des carottes de Vostok (paléoclimatologie) que c’est la température qui influe sur le CO2 (dégazage) : dans chacune des grandes glaciations, la courbe de température précède celle du CO2. A-t-on déjà vu une cause suivre son effet ?...

  • Réponse à un béotien qui s'ignore:
    1. « Plus les océans se réchauffent, moins il[s] peuvent absorber le CO2 atmosphérique », écrivez-vous.
    Réponse : Tous les océans de la planète ne se situent pas dans la zone intertropicale. Les océans chauds (entre les Tropiques) dégagent du CO2, mais les océans froids plus septentrionaux absorbent du CO2, « à l’instar de la bière versée dans un verre, qui dégage une mousse de CO2 au-dessus du liquide en se réchauffant et absorbe cette mousse dans le liquide si on refroidit le verre. » (cf. Mathieu et Veyres, « Enquête sur l’urgence climatique », IREF, 2021)

    2. « Nous en sommes à 415 ppm de CO2 atmosphérique », écrivez-vous.
    Réponse : Certes, mais Beck (« 180 Years of Atmospheric CO2 Gaz Analysis by Chemical Methods », 2007) a montré que la courbe de CO2 du GIEC a écarté la plupart des dizaines de milliers de relevés effectués, parce que défavorables à sa thèse. Le GIEC tient à ce qu’avant l’industrialisation, la concentration atmosphérique de CO2 ne dépasse pas 270ppm (depuis la nuit des temps), pour pouvoir montrer qu’elle n’a grimpé à 400ppm qu’à la fin du XXe siècle. Or, en considérant l’ensemble des quelque 40.000 mesures tirées de plus de 390 études, Beck aboutit à une courbe présentant trois pics de CO2 : 1825 (450 ppm), 1857 (379 ppm) et 1942 (410 ppm), avec des oscillations très importantes. Mais ce n’est pas tout : « Il convient de noter que pendant une grande partie de l'histoire de la Terre, l'atmosphère contenait beaucoup plus de dioxyde de carbone que ce qui est actuellement prévu pour les siècles à venir. » (Lindzen, « Global Warming. The Origin and Nature of the Alleged Scientific Consensus », 1992 : 91 ; je souligne) Par exemple, du temps des dinosaures, il y avait quatre fois plus de CO2 dans l’atmosphère qu’aujourd’hui : les paléontologues et les géologues l’apprennent sur les bancs d’école.

    3. « L'influence du CO2 sur les températures est prouvée, notamment par la paléoclimatologie. », écrivez-vous.

    La causalité du CO2 n’a jamais été démontrée. Le GIEC lui-même conclut (AR1, WG1, 8.5) : « Ce réchauffement global [récent] est conforme aux résultats des prévisions de modèles simples ou du changement climatique induit par les gaz à effet de serre. Cependant, un certain nombre d'autres facteurs pourraient avoir contribué à ce réchauffement et il est impossible de prouver une relation de cause à effet. » (je souligne)
    Du reste, dès l’AR2, le GIEC a substitué au chapitre sur la causalité un chapitre intitulé : « Détection et attribution des causes », où l’on s’efforce d’identifier des responsabilités en recherchant des traces du coupable [« fingerprint »]. Or, une étude vient de montrer que cette recherche suit une méthodologie fautive (McKitrick, « Checking for model consistency in optimal fingerprint : a comment », Springer Link, 2021).
    Quoi qu’il en soit, l’impossibilité d’incriminer le CO2 est radicale : ses courbes suivent celles des températures. Ainsi, Richet (« The temperature-CO2 climate connection : an epistemological reappraisal of ice-core messages », 2021) conclut des analyses des carottes de Vostok (paléoclimatologie) que c’est la température qui influe sur le CO2 (dégazage) : dans chacune des grandes glaciations, la courbe de température précède celle du CO2. A-t-on déjà vu une cause suivre son effet ?...

    4. « Un doublement du taux [de CO2] correspond à une augmentation de la température moyenne de 4°C. », écrivez-vous.
    C’est là ce que le scénario RCP8.5 du GIEC prédit. Sauf qu’il s’agit du pire des quatre scénarios et qu’il est jugé totalement irréaliste : les réserves mondiales de fossile ne suffisent pas à le réaliser (cf. Vahrenholt et Lüning, Unerwünschte Wahrheiten, 2020). Plus les années passent et plus les quatre scénarios du GIEC s’éloignent des relevés de température (comparer AR3, AR4 et AR5) et plus le GIEC se dit… « confiant ». Il est curieux que les modèles qui ne prennent pas en compte le CO2 soient les seuls à « coller » aux mesures de températures effectives (voir les travaux de Christy à l’université d’Alabama).

  • Oui, croisez la lecture de Gerondeau avec :
    - Koonin, Unsettled (ex-conseiller climat d'Obama);
    - Vahrenholt, Unerwünschte Wahrheiten (ex-fondateur des Verts allemands);
    - Shellenberger, Apocalypse Never (activiste environnementaliste durant 30 ans);
    - le blog Climate Etc. de Judith Curry (ex-GIEC et prof au GIT);
    - Moore, Confessions d'un repenti de Greenpeace (membre fondateur de Greenpeace);
    - Lindzen, articles divers (ex-GIEC et prof au MIT);
    - Etc.
    Et si vous êtes VRAIMENT désireux de savoir comment fonctionne le GIEC, allez à la source et lisez ses Assessments Reports, puis comparez-les aux Résumés à l'Intention des Décideurs et, enfin, aux Communiqués de presse. Un alarmisme et une manipulation allant crescendo.
    Un exemple de manipulation qui en dit long: le Résumé à l'Intention des Décideurs du tout dernier Rapport (6). En première page, il présente une courbe de température terrifiante, sans aucune référence, pour la bonne raison qu'elle n'apparaît nulle part dans l'Assessment Report des scientifiques.

  • 1. « Plus les océans se réchauffent, moins il[s] peuvent absorber le CO2 atmosphérique », écrivez-vous.
    Réponse : Tous les océans de la planète ne se situent pas dans la zone intertropicale. Les océans chauds (entre les Tropiques) dégagent du CO2, mais les océans froids plus septentrionaux absorbent du CO2, « à l’instar de la bière versée dans un verre, qui dégage une mousse de CO2 au-dessus du liquide en se réchauffant et absorbe cette mousse dans le liquide si on refroidit le verre. » (cf. Mathieu et Veyres, « Enquête sur l’urgence climatique », IREF, 2021)

    2. « Nous en sommes à 415 ppm de CO2 atmosphérique », écrivez-vous.
    Réponse : Certes, mais Beck (« 180 Years of Atmospheric CO2 Gaz Analysis by Chemical Methods », 2007) a montré que la courbe de CO2 du GIEC a écarté la plupart des dizaines de milliers de relevés effectués, parce que défavorables à sa thèse. Le GIEC tient à ce qu’avant l’industrialisation, la concentration atmosphérique de CO2 ne dépasse pas 270ppm (depuis la nuit des temps), pour pouvoir montrer qu’elle n’a grimpé à 400ppm qu’à la fin du XXe siècle. Or, en considérant l’ensemble des quelque 40.000 mesures tirées de plus de 390 études, Beck aboutit à une courbe présentant trois pics de CO2 : 1825 (450 ppm), 1857 (379 ppm) et 1942 (410 ppm), avec des oscillations très importantes. Mais ce n’est pas tout : « Il convient de noter que pendant une grande partie de l'histoire de la Terre, l'atmosphère contenait beaucoup plus de dioxyde de carbone que ce qui est actuellement prévu pour les siècles à venir. » (Lindzen, « Global Warming. The Origin and Nature of the Alleged Scientific Consensus », 1992 : 91 ; je souligne) Par exemple, du temps des dinosaures, il y avait quatre fois plus de CO2 dans l’atmosphère qu’aujourd’hui : les paléontologues et les géologues l’apprennent sur les bancs d’école.

  • @Daniel: réponse à un béotien qui s'ignore:

    1. « Plus les océans se réchauffent, moins il[s] peuvent absorber le CO2 atmosphérique », écrivez-vous.
    Réponse : Tous les océans de la planète ne se situent pas dans la zone intertropicale. Les océans chauds (entre les Tropiques) dégagent du CO2, mais les océans froids plus septentrionaux absorbent du CO2, « à l’instar de la bière versée dans un verre, qui dégage une mousse de CO2 au-dessus du liquide en se réchauffant et absorbe cette mousse dans le liquide si on refroidit le verre. » (cf. Mathieu et Veyres, « Enquête sur l’urgence climatique », IREF, 2021)

    2. « Nous en sommes à 415 ppm de CO2 atmosphérique », écrivez-vous.
    Réponse : Certes, mais Beck (« 180 Years of Atmospheric CO2 Gaz Analysis by Chemical Methods », 2007) a montré que la courbe de CO2 du GIEC a écarté la plupart des dizaines de milliers de relevés effectués, parce que défavorables à sa thèse. Le GIEC tient à ce qu’avant l’industrialisation, la concentration atmosphérique de CO2 ne dépasse pas 270ppm (depuis la nuit des temps), pour pouvoir montrer qu’elle n’a grimpé à 400ppm qu’à la fin du XXe siècle. Or, en considérant l’ensemble des quelque 40.000 mesures tirées de plus de 390 études, Beck aboutit à une courbe présentant trois pics de CO2 : 1825 (450 ppm), 1857 (379 ppm) et 1942 (410 ppm), avec des oscillations très importantes. Mais ce n’est pas tout : « Il convient de noter que pendant une grande partie de l'histoire de la Terre, l'atmosphère contenait beaucoup plus de dioxyde de carbone que ce qui est actuellement prévu pour les siècles à venir. » (Lindzen, « Global Warming. The Origin and Nature of the Alleged Scientific Consensus », 1992 : 91 ; je souligne) Par exemple, du temps des dinosaures, il y avait quatre fois plus de CO2 dans l’atmosphère qu’aujourd’hui : les paléontologues et les géologues l’apprennent sur les bancs d’école.

    3. « L'influence du CO2 sur les températures est prouvée, notamment par la paléoclimatologie. », écrivez-vous.

    La causalité du CO2 n’a jamais été démontrée. Le GIEC lui-même conclut (AR1, WG1, 8.5) : « Ce réchauffement global [récent] est conforme aux résultats des prévisions de modèles simples ou du changement climatique induit par les gaz à effet de serre. Cependant, un certain nombre d'autres facteurs pourraient avoir contribué à ce réchauffement et il est impossible de prouver une relation de cause à effet. » (je souligne)
    Du reste, dès l’AR2, le GIEC a substitué au chapitre sur la causalité un chapitre intitulé : « Détection et attribution des causes », où l’on s’efforce d’identifier des responsabilités en recherchant des traces du coupable [« fingerprint »]. Or, une étude vient de montrer que cette recherche suit une méthodologie fautive (McKitrick, « Checking for model consistency in optimal fingerprint : a comment », Springer Link, 2021).
    Quoi qu’il en soit, l’impossibilité d’incriminer le CO2 est radicale : ses courbes suivent celles des températures. Ainsi, Richet (« The temperature-CO2 climate connection : an epistemological reappraisal of ice-core messages », 2021) conclut des analyses des carottes de Vostok (paléoclimatologie) que c’est la température qui influe sur le CO2 (dégazage) : dans chacune des grandes glaciations, la courbe de température précède celle du CO2. A-t-on déjà vu une cause suivre son effet ?...

    4. « Un doublement du taux [de CO2] correspond à une augmentation de la température moyenne de 4°C. », écrivez-vous.
    C’est là ce que le scénario RCP8.5 du GIEC prédit. Sauf qu’il s’agit du pire des quatre scénarios et qu’il est jugé totalement irréaliste : les réserves mondiales de fossile ne suffisent pas à le réaliser (cf. Vahrenholt et Lüning, Unerwünschte Wahrheiten, 2020). Plus les années passent et plus les quatre scénarios du GIEC s’éloignent des relevés de température (comparer AR3, AR4 et AR5) et plus le GIEC se dit… « confiant ». Il est curieux que les modèles qui ne prennent pas en compte le CO2 soient les seuls à « coller » aux mesures de températures effectives (voir les travaux de Christy à l’université d’Alabama).

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