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J’ai servi la beauté

Par Pascal Rebetez

 

 

Profiter de cette tribune pour saluer une frangine de lettres, Pierrette Micheloud, partie rejoindre les déesses et les dieux de la « gynandrie », ce lieu alchimique de la femme nouvelle, cette mystique poétique qu’elle aimait à développer dans ses textes comme dans sa vie.

Pierrette est décédée d’un cancer et m’en parlait avec une touchante sérénité au printemps dernier, dans une salle du Sénat français où étaient réunis les jurés et les lauréats des Prix de la Francophonie. C’était un tout petit bout de femme, – de bientôt 92 ans mais qui s'était rajeunie de cinq ans en arrivant à Paris– vive, souriante, la voix cascadante, attentive aux autres et à leurs oeuvres qu’elle a défendues en tant que critique, membre de jurys, créatrice de Prix littéraires.

Dès 1950, elle a vécu dans une mansarde du Quartier latin et revenait l’été planter la poésie dans les villages de son Valais natal, en trouvère inspirée. « J’ai servi la beauté » se plaisait-elle à dire. Il reste à retrouver et lire quelques vingt ouvrages et un livre-hommage paru en 2002 aux Editions Monographic Présence de Pierrette Micheloud. Allez aussi la revoir sur http://mediaplayer.archives.tsr.ch/micheloud-coeur/0.ask

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