Marie-Jeanne Urech, Le chat qu’il tenait en laisse comme un chien (10/02/2012)
Par Alain Bagnoud
César Bonvoyage cultive des roses. Mais le soleil disparaît. Pour le faire revenir, Bonvoyage place chaque jour un caillou peint en bleu sur un autel dédié à la vierge.
Quand la colline est devenue toute bleue sans aucun résultat, il se résout, lui le casanier, à partir en voyage jusqu’à la capitale, sur l’ancienne voie royale, pour rendre visite à Chrosostophe Oggre, fonctionnaire immortel qui est le seul à pouvoir l’aider. Son chat Bolivar l’accompagne, tenu en laisse et tout blanc.
En chemin, le cultivateur de roses affronte la violence et le deuil, et découvre finalement que la création est le moyen de donner un sens à l’absurde, de réenchanter le monde.
Cette histoire poétique donne un beau livre. Bel objet et beau contenu.
Rédigé lors d’un voyage en Amérique du Sud (le lieu mentionné est Quito, en Equateur), continent dont le réalisme magique a inspiré le récit. Ecrit par Marie-Jeanne Urech dont on avait déjà apprécié les derniers textes (voir ici, ici et ici).
Il a été imprimé par Aencrage & co, à Beaume-les-dames sur un papier ivoire 160 grammes, composé à partir de caractères mobiles en linotypie en Aster de corps 10, tiré sur une presse typographique et broché selon une technique artisanale. Sa couverture, sur papier vergé blanc 220 grammes, de S.P. & J.B.B, est inspirée par un tableau de Caspar David Friedrich, Le voyageur au-dessus de la mer de nuages. Pour en savoir plus: www.aencrages.com
Marie-Jeanne Urech, Le chat qu’il tenait en laisse comme un chien, récit, Aencrages & co
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